Des nouveaux hébergements insolites en Outaouais

Marie-Julie Gagnon
Journaliste et chroniqueuse voyage
Carpe Diem Aventures propose six microchalets sans services quatre saisons, dont quatre inaugurés cette année.
Photo: Michael Mercier Carpe Diem Aventures propose six microchalets sans services quatre saisons, dont quatre inaugurés cette année.

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

De plus en plus diversifiée, l’offre d’hébergement en Outaouais constitue à elle seule une raison de partir à la découverte de la région voisine de l’Abitibi-Témiscamingue et des Laurentides. Trois pistes pour s’évader en pleine nature.

Des microchalets rustiques en montagne

 

Michael Mercier et Vicky Veilleux mènent une double vie. Parallèlement à sa carrière dans le monde de l’enseignement, le couple a donné naissance à Carpe Diem Aventures après une série de hasards. « Je suis une personne assez engagée, raconte Vicky Veilleux, qui a grandi avec des parents gravitant dans le monde de l’entrepreneuriat. […] J’ai aidé une coop de services parce qu’il n’y avait pas de dépanneur dans un village. La piste cyclable venait d’y être refaite… » L’idée d’une entreprise de location de vélos se met alors à germer. Rapidement, le couple ajoute la location d’embarcations pour profiter du charmant Petit lac Perdu — c’est vraiment son nom — à son offre.

Quatre ans plus tard, Carpe Diem propose en plus une quinzaine de tentes suspendues en été et six microchalets sans services quatre saisons, dont quatre inaugurés cette année. Pas de wifi ni d’électricité dans les cabanes : ici, on est « loin dans le bois », comme le dit Vicky. Les visiteurs ont accès à un bloc sanitaire avec eau chaude.

Les amoureux du plein air pourront bientôt séjourner pour la première fois dans les gites en hiver. « Les microchalets disposent d’un feu et d’un barbecue, mais ne sont pas équipés pour cuisiner des mets plus élaborés, explique la copropriétaire. On peut par contre cuisiner dans un chalet collectif, où il y a aussi un foyer. Nous voulons favoriser les rencontres, un peu comme dans une auberge de jeunesse. »

Randonnées alpines et en raquettes pourront être pratiquées cet hiver, et les chiens sont acceptés. Les réservations seront possibles vers la mi-novembre. À partir de 148,75 $ par nuitée.

Dôme douillet pour glampeurs assumés

 

Plutôt envie de luxe ? Fanny Roy aussi. C’est la raison pour laquelle elle a créé son hébergement de rêve sur une terre familiale, à flanc de montagne, à environ une heure de Gatineau. « Le point de départ a été un coup de cœur, raconte cette physiothérapeute. J’ai vu un dôme dans mon fil Facebook. J’ai toujours cherché un projet touristique à Lac-Sainte-Marie, sans savoir quoi exactement. Je trouvais qu’avec des dômes, j’apportais quelque chose de différent dans la région. »

Bien qu’elle admette ne pas aimer le camping, le plus surprenant reste sans doute qu’elle n’avait jamais fait elle-même l’expérience d’un séjour en dôme avant de bâtir le sien avec son père et son conjoint. Elle a souhaité créer un environnement sur mesure pour les gens comme elle, qui recherchent le confort autant que la connexion avec la nature. Salle de bain, plancher radiant, foyer au bois, cuisinière, réfrigérateur, air climatisé, barbecue, spa… Tout est là pour se sentir dans un cocon. Bien entretenus, les 5 kilomètres de sentiers qui se trouvent à proximité accueillent les randonneurs été comme hiver.

Photo: Fanny Roy Les dômes de l'entreprise Dômes Outaouais sont munis d'une grande fenestration afin d'offrir une vue panoramique sur la nature.

Le succès est au rendez-vous. « Entre juillet et décembre 2021, j’ai environ deux nuitées disponibles. Mes prochaines fins de semaine disponibles sont en mars. » Fanny Roy espère pouvoir proposer d’autres dômes au printemps 2022. Pour connaître les annulations, le mieux est de surveiller les réseaux sociaux de l’entreprise.

À partir de 250 $/nuit, minimum de deux nuits. Jusqu’à quatre personnes. Et pas de wifi !

Des refuges aux dômes aménagés

 

En 2022, la base de plein air Air-Eau-Bois célébrera son cinquantième anniversaire. D’abord un camp de vacances reconnu pour ses expéditions de canot-camping, le site a diversifié ses activités pendant la pandémie. « Nous accueillons les familles avec ou sans animation », explique Patrice Tremblay, directeur général. Si, l’été, plusieurs sites de camping ravissent les amateurs de plein air, cinq refuges chauffés au propane proposent aux visiteurs de séjourner sur place aussi en hiver depuis 2019. « Nous appelons ça le camping sans l’inconvénient de la tente, dit Patrice Tremblay. Il y a deux lits superposés, un barbecue extérieur avec un rond de cuisson, mais il faut apporter literie et équipement. »

Les vacanciers à la recherche d’un peu plus de confort peuvent quant à eux opter pour une tente prospecteur avec lit à deux places et poêle à bois. Un grand chalet divisé en deux sections pouvant accueillir 24 personnes d’un côté et 12 de l’autre — ou 36 au total — avec salles de bain est également disponible.

Deux nouveaux dômes géodésiques avec grand lit, literie et nécessaire pour cuisiner seront de plus inaugurés d’ici la fin de l’année en bordure du réservoir du Poisson blanc. « Nous visons les couples qui cherchent un hébergement plus luxueux pour décrocher un week-end, tranquilles. » Le secteur est idéal pour s’adonner au ski Hok ou à la raquette.

La date de mise en location des nouveaux dômes sera annoncée sur la page Facebook de l’entreprise au cours des prochains jours.

À surveiller

• À Wakefield, le parc-nature Éco-Odyssée loue de charmants refuges destinés aux adultes. Ceux-ci sont chauffés et disposent d’un grand lit ainsi que d’une toilette extérieure. Du 18 décembre au 10 janvier, il sera possible pour la première fois de patiner sur les labyrinthes d’eau les fins de semaine. 

• Jusqu’au 3 novembre, Fairmont Le Château Montebello met en avant le forfait Escapade d’automne, qui comprend notamment le petit-déjeuner. 

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.



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