Dix poulets frits à se mettre sous la dent

En lisant sa devise #faiteslamourpasladiète, on entre chez Roch le Coq avec le sentiment qu’on aura bien du plaisir. Et c’est peu dire! Nouveau venu sur la scène du poulet frit, l’adresse est le terrain de jeu de six comparses tous issus du milieu de la restauration.
Photo: Valérian Mazataud Le Devoir En lisant sa devise #faiteslamourpasladiète, on entre chez Roch le Coq avec le sentiment qu’on aura bien du plaisir. Et c’est peu dire! Nouveau venu sur la scène du poulet frit, l’adresse est le terrain de jeu de six comparses tous issus du milieu de la restauration.

Il y a les secrets bien gardés, les arrêts obligatoires et ceux qui valent le détour. Il y a surtout des incontournables en tout genre qu’il fait bon de partager. Pour le plaisir de vos palais, Le Devoir a donc imaginé un rendez-vous sous forme de carnet gourmand, à raison d’un thème à la fois. L’envie de nourriture réconfortante en temps de pandémie a eu pour effet de multiplier les adresses de poulet frit. Comme une petite bouée de sauvetage croustillante, ce classique a le pouvoir de nous faire oublier, pour un temps, l’imprévisible qui nous assaille. Pour votre dose de plaisir, ces dix adresses sont à garder sous la main.

MONTRÉAL

OIivia’s

Si Eunjung Ko raffole du poulet frit coréen depuis sa tendre enfance, elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit la vedette de son restaurant du quartier Notre-Dame-de-Grâce. C’est après la visite d’un client, l’homme d’affaires Paul Diaconescu, devenu depuis son associé, qu’elle a compris qu’elle tenait un produit unique. Inspiré des poulets frits légers et croustillants que l’on trouve à tous les coins de rue dans son pays natal, celui du K’BOB — devenu Olivia’s — ne contient ni lait, ni babeurre, ni œufs, ni beurre. Il peut être agrémenté de plusieurs sauces maison, dont la soya-ail, et d’un miel épicé.

Quatre adresses, dont l’originale au 6563, avenue Somerled

Épicerie Pumpui

 

Secret de la Petite Italie, l’épicerie Pumpui offre sur place des plats thaïs savoureux, dont les currys qui font leur effet chaque fois. Mais la véritable vedette des cuisines du chef Jesse Mulder est le plat d’ailes de poulet frit. Bien relevées, charnues et croustillantes, elles sont servies avec une sauce chili sucrée. Un délice bien fait tout en simplicité, à l’image de l’endroit et du service de l’équipe.

83, rue Saint-Zotique Est

 

Dinette Triple Crown

Un classique en matière de poulet frit qui n’a pas pris une ride depuis son ouverture en 2012. On y vient pour sa réconfortante cuisine du sud des États-Unis, dont le poulet en est assurément l’emblème. Le chef copropriétaire, Colin Perry, originaire du Kentucky, le prépare selon le souvenir de celui que servait sa grand-mère. Croustillant comme il se doit, avec une chair bien juteuse à l’intérieur, il comble les attentes haut la main, en portion solo ou combo. Sa version « Big Nasty » est quant à elle l’une des meilleures raisons d’aller dans la Petite Italie : deux morceaux de poulet frit coincés entre deux pains au babeurre, recouverts de sauce brune et d’oignons verts. Juste ça. Pour les intéressés, le plat de gaufres et poulet frit est de retour.

6704, rue Clark

 

Roch le Coq

En lisant sa devise #faiteslamourpasladiète, on entre chez Roch le Coq avec le sentiment qu’on aura bien du plaisir. Et c’est peu dire ! Nouveau venu sur la scène du poulet frit, celui-ci est le terrain de jeu de six comparses, tous issus du milieu de la restauration. Parmi eux, Oussama Ben Tanfous, le marmiton en chef qui détient le secret du poulet frit à l’américaine. Sa volaille de la ferme Les Voltigeurs est baignée dans le babeurre et la panure qui vient ensuite est juste assez épaisse pour faire le crunch qu’on aime tant. Ce qu’on aime aussi, c’est de pouvoir accompagner ce poulet de belle qualité de vins nature et de bulles. Après Outremont, une deuxième adresse vient tout juste d’ouvrir dans Ahuntsic

1541, avenue Van Horne

555, rue Chabanel

Photo: Valérian Mazataud Le Devoir Le burger Rochy
 

Le Petit Vibe

Place aux saveurs d’Hawaï et des Philippines avec le poulet frit du Petit Vibe, dans Côte-des-Neiges. Ouvert il y a un peu plus de deux ans par trois amis qui ont grandi dans le quartier, l’endroit y sert plusieurs choses… sauf des bols poké ! Ici, le poulet frit est assaisonné de furikake, un mélange de bonite, de varech, de graines de sésame et de sel. Le résultat est savoureux et croustillant, servi avec une sauce sucrée aux agrumes, du riz et de la salade de macaronis. C’est ce qu’on appelle un voyage a petit prix !

5536-A, chemin de la Côte-des-Neiges

 

Mitch Deli

La sandwicherie du chef et enseignant Maxime Gagné a tout pour plaire ! Non seulement il a ouvert ce lieu pour aider ses anciens étudiants sans emploi de l’École des métiers de la restauration et du tourisme de Montréal durant le confinement, mais son sandwich au poulet frit est formidable. Bien craquant et tendre à la fois, le poulet est relevé par une mayonnaise aux herbes, de la sauce piquante et des oignons marinés. Salivez, mais pas trop ! C’est actuellement fermé pour rénovation.

5868, avenue de Lorimier

 

QUÉBEC

La Baraque à frites

Projet né en pleine pandémie, le poulet frit de la Baraque à frites a été la planche de salut du restaurant Les Sales Gosses. La popularité sans équivoque de leur cantine improvisée à l’été 2020 a mené ses propriétaires à lui trouver un vrai lieu ouvert à l’année un an plus tard, dans le quartier Saint-Sauveur. On y propose un poulet frit parfaitement doré dans une panure cajun à base de semoule de maïs et de chapelure de pain. Les friands y trouveront leur compte avec des barquettes de trois à douze morceaux et les déclinaisons du poulet en poutine et en burger.

334, rue Marie-de-l’Incarnation

Tora-Ya Ramen

 

On ne va pas nécessairement au Tora-Ya pour ça, mais quiconque s’y attable peu difficilement passer à côté d’un panier de poulet popcorn à la japonaise pour se mettre en appétit. Chair tendre et juteuse enrobée de juste ce qu’il faut de panure. C’est chaud et croustillant. Addictif, même. Avec la mayonnaise épicée, ça devient décadent !

75, rue Saint-Joseph Est

 

Chez Bicep BBQ

À l’instar de la Dinette Triple Crown, Chez Bicep BBQ célèbre aussi les saveurs du sud des États-Unis avec une panoplie de choix de viandes fumées maison, dont les côtes levées et la poitrine de bœuf. Un tel menu ne serait pas complet sans un plat de poulet frit, et celui élaboré ici vaut à lui seul le déplacement. Mariné dans le babeurre qui lui donne toute la tendreté désirée, il est recouvert d’une légère panure bien croquante, habit parfait pour faire trempette dans la sauce barbecue.À s’en lécher les dix doigts !

5151, boulevard Henri-Bourassa

 

PORTNEUF

Le Nocturne

 

« Poulet O’Mary », c’est le sésame vers la gourmandise si vous venez à Saint-Raymond. Et si vous l’oubliez, vous n’avez qu’à lever les yeux et vous apercevrez l’enseigne lumineuse du restaurant qui l’affiche fièrement. Car ce poulet n’est pas que du poulet, c’est aussi l’histoire de Mario Iaizzo, un résident du coin qui a voulu concurrencer nul autre que le colonel Sanders ! C’est dans son resto, le O’Mary, qu’il a créé le poulet frit qui fait courir le Tout-Portneuf depuis plus de 50 ans. Par un concours de circonstances, Le Nocturne est devenu le propriétaire du produit — mais pas de la recette ! Chaque semaine, le mélange à panure est livré par M. Iaizzo lui-même directement au restaurant. C’est ce qu’on appelle un secret bien gardé qui vaut amplement le détour.

434, rue Saint-Cyrille, Saint-Raymond

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