10 astuces pour jardiniers retardataires

Hélène Roulot-Ganzmann
Coordinatrice aux publications spéciales
Il est encore temps de planter certains légumes comme les concombres, qui mettront à la fois de la couleur dans vos platebandes et de la fraîcheur dans vos assiettes.
Photo: Getty Images Il est encore temps de planter certains légumes comme les concombres, qui mettront à la fois de la couleur dans vos platebandes et de la fraîcheur dans vos assiettes.

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Trop de travail, pas la tête à ça, envie de profiter des premières terrasses… Vous avez laissé votre jardin en friche durant le printemps et vous souhaitez maintenant le reprendre en main. Pascale Maynard, préposée aux renseignements horticoles au Jardin botanique de Montréal, vous invite à une séance de rattrapage.


 

1. Bien choisir son pépiniériste

Comme le printemps est une période cruciale pour les plantes, choisir un pépiniériste qui s’occupe bien de ses végétaux est primordial. On évitera ainsi les grandes surfaces de bricolage, qui ont bien souvent réaffecté leur personnel dans d’autres rayons une fois la ruée en jardinerie passée. Et si vous pensez ne pas savoir reconnaître une plante qui a reçu les meilleurs soins, dites-vous que des feuilles flétries, ce n’est jamais très bon signe.

2. Préférer les vivaces

 

Pour les annuelles, il est sans doute un peu tard, même si rien ne vous empêche d’en planter en juillet. Elles auront simplement moins le temps de bien s’installer et de croître adéquatement… avant de mourir. Les vivaces, quant à elles, n’atteindront pas non plus leur pleine croissance cette année, mais elles seront prêtes à prendre de l’ampleur dès le printemps prochain.

3. Ne pas se tromper de journée

 

Une grosse journée de canicule, ce n’est évidemment pas le meilleur moment pour transplanter. Mais il n’y a fort heureusement pas que des journées à 30 °C au mois de juillet ! La matinée s’annonce nuageuse et légèrement fraîche ? De la pluie pourrait même venir humidifier la terre en après-midi ? C’est le moment parfait pour sortir les outils de jardin.

4. Arroser avant de transplanter

 

Parce qu’il n’est pas toujours possible de bien choisir sa journée. Et parce que, parfois, c’est là, là, que l’on a le temps de s’occuper de son jardin… et que justement, le thermomètre est censé atteindre les 30 °C à l’ombre. Dans ce cas-là, il faut penser à bien arroser avant de transplanter. La veille au soir si possible, ou une heure avant, afin de bien humidifier la motte.

5. Mettre du paillis organique

 

Constitué de matière organique biodégradable, le paillis vient couvrir le sol et le pied de la plante. Il limite ainsi l’évaporation de l’eau contenue dans le sol et donc les besoins en arrosage et les risques de stress hydrique pour les végétaux. Autres bienfaits de ce matériau, il empêche en partie la croissance des mauvaises herbes, il favorise la présence des vers de terre et micro-organismes dans la couche supérieure du sol et il donne une touche de finition esthétique.

6. Installer une ombrière

 

Les plantes qui demandent beaucoup de soleil seront celles qui subiront le plus grand stress pendant les quelques jours qui suivront leur installation. Leurs racines n’étant pas encore solidement implantées, elles souffriront de la chaleur et de la sécheresse. Pour y remédier, rien de tel que d’installer une ombrière durant la première semaine. Et si le terrain est exposé au vent, susceptible lui aussi d’assécher la terre, il est conseillé d’installer une petite barrière afin de le couper.

7. Varier avec des légumes

 

Certains légumes font de très jolies fleurs et peuvent, à ce titre, tout à fait faire office de plantes ornementales. Il est par exemple encore temps de planter concombres, aubergines, poivrons, tomates et autres haricots grimpants… qui mettront à la fois de la couleur dans vos platebandes et de la fraîcheur dans vos assiettes.

8. Remiser le gazon

 

Parmi les conditions idéales à la bonne croissance du gazon, on trouve une température entre 15 et 22 °C et un apport d’eau régulier… deux exigences que l’on ne peut pas respecter l’été dans les régions les plus habitées du Québec. Pour le gazon, on attendra donc septembre.

9. Arroser souvent

 

C’est le problème avec les plantations de juillet : il va falloir arroser, et plutôt deux fois qu’une, chaque jour. Le temps que les racines soient assez profondes pour que la plante réussisse à se nourrir par elle-même, c’est au jardinier de lui apporter tous ses besoins en eau. Une grande vigilance est donc de mise.

10. Vérifier la réglementation municipale

 

L’été n’avait pas encore commencé que déjà des alertes sécheresse étaient émises un peu partout au Québec, poussant certaines municipalités à adopter une réglementation imposant des restrictions quant à l’usage de l’eau. Il est alors très souvent interdit d’arroser les pelouses. Les heures où l’arrosage des plantes est autorisé sont parfois restreintes, et l’arrosage à la main (au pistolet ou à l’arrosoir), obligatoire. Surveillez cela de près, car les amendes peuvent être très élevées.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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