Carrefour régional des générations - Une ville dans la ville à Saint-Eustache

L’Unique pour retraités autonomes, dont l’ouverture est prévue en juin 2011, est un des deux bâtiments du Carrefour régional des générations, à Saint-Eustache.
Photo: Source Impéria L’Unique pour retraités autonomes, dont l’ouverture est prévue en juin 2011, est un des deux bâtiments du Carrefour régional des générations, à Saint-Eustache.

Le nouveau Carrefour régional des générations, entamé à Saint-Eustache en 2009, porte bien la vision d'Impéria Hospitalité. Car c'est un véritable petit quartier qui est en train de se construire, autour des besoins des aînés.

Érigé par Groupe Impéria en partenariat avec Bâtimo, le Carrefour régional des générations comptera pas moins de huit cents logements. L'objectif de cet investissement de plus de 100 millions de dollars? Créer un lieu, explique Josée de Montigny, directrice ventes et marketing chez Impéria, «où, sur le même site, l'aîné peut évoluer en étant respecté dans son processus de vieillissement».

Deux bâtiments, donc. D'a-bord, pour les retraités autonomes, l'Unique, dont l'ouverture est prévue en juin 2011. Les appartements, qui vont du studio au 4 1/2 et se louent à partir de 995 $ par mois, donnent accès au bistro, au restaurant, à la piscine et à la salle d'exercice.

L'Unique vise «une clientèle à la recherche de services», précise Mme de Montigny. Alors que, dans le bâtiment voisin, où la résidence de soins Les Monarques a ouvert ses portes en septembre, ce sont plutôt «les services qui viennent à la clientèle». Une présence infirmière y est assurée 24 heures sur 24. S'y ajoute toute la gamme des soins nécessaires.

Familles et confitures

«La particularité des Monarques, par rapport aux autres résidences, c'est l'évaluation individuelle de la santé et des soins nécessaires. On va outiller les aînés et les aider là où ils ont des difficultés et des incapacités, mais on va les stimuler pour tout ce qu'ils sont capables de faire», poursuit Mme de Montigny.

Afin de rester le plus près possible du milieu naturel, chaque étage a sa salle à manger, accessible aux familles. «Pour les repas pris ensemble, mais aussi pour faire de la confiture dans les cuisines avec les siens», poursuit la responsable du marketing d'Impéria.

Différents individus, différents besoins: certaines unités spécifiques sont protégées, pour les locataires qui souffrent de troubles cognitifs. Et l'éventail des soins ira encore en s'accroissant. «On accompagne nos gens en perte d'autonomie. Avec l'agrandissement, prévu à moyen terme, il sera possible d'offrir aussi les soins en fin de vie.» Les chambres, tout inclus, s'y louent à partir de 2000 $ par mois.

Résidences et hôtellerie

Impéria Hospitalité compte quinze ans d'expérience. Auprès des aînés, mais aussi en hôtellerie, avec l'Impéria Hôtel et Suites, à Saint-Eustache, lauréat régional des grands prix du tourisme québécois en 2009.

Le promoteur aime le lien entre ses deux expériences. «On se rapproche, dans nos résidences, de cette délicatesse qu'on trouve en hôtellerie.» Car l'accent est aussi mis sur l'accueil, la convivialité, la création d'une communauté et la chaleur humaine.

Le Nobilis, à Blainville, est peut-être le projet qui fait le mieux le pont entre les deux pôles d'Impéria Hospitalité. Une résidence, oui, mais de style hôtelier. Si luxueuse «qu'auparavant les gens croyaient qu'ils ne pouvaient pas se l'offrir, mais elle est très abordable», ajoute Josée de Montigny.

Les 181 unités, qui vont du studio au 4 1/2, se déploient autour du café bistro, du cinéma maison, du kiosque de fruits et légumes. Une infirmière est disponible en tout temps, «mais ici on vise la prévention. Les gens sont plus jeunes, très, très actifs.» Con-certs et soirées de danse font partie des activités offertes. Et ce luxe est possible à partir de 1000 $ par mois.

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Collaboratrice du Devoir

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