Les plantes à l’origine des bonbons

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Savais-tu que le chocolat est un produit qui découle de la transformation de la fève du cacaoyer?
Photo: Shutterstock Savais-tu que le chocolat est un produit qui découle de la transformation de la fève du cacaoyer?

Ce texte fait partie du cahier spécial Le Petit D

Tu t’apprêtes à faire la chasse aux bonbons d’Halloween ? Savais-tu que les friandises tirent leur origine des plantes ?

L’origine du sucre

Dans l’Antiquité, il y a 2500 ans, les Perses découvrent le sucre en envahissant l’Inde. Cette petite douceur est extraite d’une plante appelée canne à sucre, probablement originaire de la Papouasie–Nouvelle-Guinée. La culture de cette plante s’est ensuite étendue à plusieurs continents pour faire aujourd’hui le plaisir de plusieurs petites dents sucrées !

Au Moyen Âge, le sucre était un bien rare et précieux. On s’en servait alors comme médicament, épice ou agent de conservation. Plusieurs centaines d’années passeront avant que l’usage du sucre se répande dans les maisons et que l’on commence à l’utiliser en confiserie. Selon différents procédés, on obtient du sucre blanc, mais aussi de la cassonade et de la mélasse à partir de la canne à sucre. Cette plante est la plus cultivée à travers le monde : au moins 1,9 milliard de tonnes par année !

Toutes les plantes fabriquent des sucres, mais certaines en produisent plus que d’autres, ce qui nous permet de les récolter. Le sucre présent dans les bonbons modernes provient surtout de la canne à sucre ou encore, de la betterave à sucre. On compte aussi l’érable à sucre, qui donne le fameux sirop d’érable, ainsi que des céréales qui produisent du sirop sucré (comme le sirop de maïs).

Mille et une saveurs !

Menthe, chocolat, orange, gingembre, réglisse, anis, vanille… Les artisans qui confectionnent des friandises ont l’embarras du choix pour leur donner un goût unique et différent. Plusieurs de ces arômes sont produits naturellement par les plantes. Aujourd’hui, dans l’industrie de la confiserie, les compagnies recourent souvent à des arômes artificiels, c’est-à-dire qui sont fabriqués en laboratoire. Ils sont beaucoup moins chers à produire que les arômes naturels. Les arômes artificiels restent cependant seulement une imitation du goût et de l’odeur de leurs équivalents naturels.

Les arômes naturels sont obtenus en utilisant différentes parties d’une plante. Par exemple, dans le cas de l’essence naturelle de vanille, on se sert des fruits du vanillier. Les fruits sont transformés avant de passer au broyage et à l’extraction pour obtenir l’essence de vanille. Quant au chocolat, on utilise les fèves contenues dans la cabosse (le fruit du cacaoyer).

Si l’occasion se présente, tu pourras voir plusieurs de ces plantes en parcourant la serre des plantes tropicales alimentaires du Jardin botanique de Montréal. Il y a de multiples espèces différentes à trouver !

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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