
Incursion dans un atelier pour les auteurs de violence conjugale
À la maison de transition Centre-Sud à Montréal, des hommes tentent de briser le cycle de la violence.
En moyenne, plus du quart des crimes contre la personne commis au Québec le sont dans un contexte de violence conjugale. De plus, on compte environ 10 féminicides chaque année: des femmes qui périssent de la main d’un conjoint, d’un ex-conjoint ou d’un ami intime.
En 2021, 17 femmes auraient été tuées dans un contexte de violence conjugale.
Cette réalité est souvent masquée par l’isolement vécu par les victimes de violence, qui hésitent parfois à porter plainte et peinent à demander, puis à recevoir, de l’aide.
Lumière sur cet enjeu de société qui a rarement le devant de la scène.
À la maison de transition Centre-Sud à Montréal, des hommes tentent de briser le cycle de la violence.
Aucune donnée ne permet d’évaluer le taux de récidive des hommes qui ont suivi une thérapie pour violence conjugale.
Une thérapie pour hommes violents prometteuse, mais peu accessible.
L’outil de géolocalisation, servant à protéger les victimes de violence conjugale, est déployé plus largement au Québec.
Jody Matthew Burke, reconnu coupable de huit chefs d’accusation, est aussi déclaré «délinquant dangereux».
Initialement accusé de meurtre, Brandon McIntyre a plaidé à un chef réduit d’homicide involontaire.
Des femmes sont traquées par des balises posées sur les véhicules et par des jouets qui enregistrent les conversations.
L’accès aux thérapies offertes aux auteurs de violence conjugale et familiale est en jeu, selon des intervenants.
Plus de demandes d’aide ont été observées depuis la campagne publicitaire gouvernementale s’adressant aux hommes.
Des victimes bénéficient d’un service d’aide financé par Ottawa à Oujhorod, près de la frontière avec la Slovaquie.