
Qui gagnera le combat des sous-variants de la COVID-19?
L’abandon du masque pourrait profiter aux nouveaux venus BA.2.12.1, BA.4 et BA.5.
Depuis les débuts de la pandémie de COVID-19 (fin 2019, début 2020), le coronavirus SRAS-CoV-2 a subi plusieurs mutations, dont certaines ont mené à des variants du virus.
D’abord nommés selon leur pays d'origine (Afrique du Sud, Inde, Brésil), les variants portent désormais des noms tirés de l'alphabet grec. Depuis décembre 2020, cinq d'entre eux ont été classés comme préoccupants par l’Organisation mondiale de la santé (OMS): Alpha, Bêta, Gamma, Delta et, plus récemment, le variant Omicron et son sous-variant BA.2.
Ces variants font l’objet d’une surveillance mondiale rehaussée parce qu’ils sont plus contagieux et associés à un risque accru de maladies graves et d'hospitalisations. Certains pourraient aussi avoir un impact négatif sur l’efficacité des vaccins contre la COVID-19.
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L’abandon du masque pourrait profiter aux nouveaux venus BA.2.12.1, BA.4 et BA.5.
Il ne sera plus obligatoire dans la plupart des endroits publics à compter de samedi.
C’est ce que conclut une équipe dont la recherche a été publiée récemment dans la revue Nature.
Deux ans et demi après l’apparition du SRAS-CoV-2, la question taraude toujours la communauté scientifique.
Il est plus contagieux que la sous-lignée BA.1, responsable de la vague à Noël.
Une nouvelle étude réaffirme les conséquences moins graves du variant observées jusqu’ici.
Sur fond de hausse des hospitalisations, le Dr Kieran Moore a offert lundi un premier point de presse en un mois.
Déjà, avec le variant Omicron, le risque serait 10 fois plus élevé qu’avec Delta.
Des experts conseillent de ne pas s’arrêter à un seul résultat négatif pour exclure une infection.
Une étude estime que plus de 220 000 Québécois ont contracté la COVID en une semaine.