Les Cardinals signent une victoire devant un Stade olympique rempli

Randy Arozarena, des Cardinals de St. Louis, a volé le deuxième but sous les yeux de Danny Espinosa, des Blue Jays de Toronto, lundi soir au Stade olympique.
Photo: Ryan Remiorz La Presse canadienne Randy Arozarena, des Cardinals de St. Louis, a volé le deuxième but sous les yeux de Danny Espinosa, des Blue Jays de Toronto, lundi soir au Stade olympique.

Les Cardinals ont remporté le premier d’une série de deux matchs préparatoires contre les Blue Jays au Stade olympique, lundi soir. St. Louis a défait Toronto par la marque de 5-3, devant une foule de 25 335 personnes.

Evenko a de nouveau misé sur la nostalgie pour la cérémonie d’avant-match, surtout en raison de l’absence de Vladimir Guerrero. Élu au Temple de la renommée du baseball en janvier — où il portera toutefois la casquette des Angels d’Anaheim —, Guerrero est possiblement le dernier Expo qui fera son entrée à Cooperstown.

L’ex-voltigeur de droite a prétexté des raisons familiales pour son absence à Montréal, mais il appert que les communications et les négociations ont été difficiles avec le clan du Dominicain.

Evenko a donc rallié la nostalgie au moment présent au Stade olympique: Wetteland, Darren Fletcher, Ken Hill, Chris Speier, Jose Vidro, Warren Cromartie et Larry Parrish ont été accueillis par six équipes de baseball mineur. Le directeur général de Baseball Québec, Maxime Lamarche, a ensuite lancé les activités.

 

«De vous voir réunis ici nous prouve que le baseball fait bel et bien partie de notre ADN», a-t-il dit avant que Wetteland n’effectue le lancer protocolaire vers Fletcher.

Wetteland et Fletcher, qui ont fait partie de la grande édition de 1994 des Expos, n’ont pas manqué de rappeler à quel point les joueurs ayant évolué à Montréal adorent cette ville. Et les deux hommes pensent à l’avenir de celle-ci.

«La prochaine étape, c’est d’avoir des matchs de saison régulière, a indiqué Wetteland. C’est pour ça qu’on est là! Nous ne sommes pas ici pour que les gens se souviennent de nous. Nous sommes ici pour que le Baseball majeur revienne. C’est pour ça qu’on revient, c’est ce qu’on souhaite aussi. L’histoire d’amour des partisans a été interrompue, tout comme notre saison de 1994. Il nous reste des choses à terminer ici.»

L’ex-releveur no 1 des Expos — il a évolué à Montréal de 1992 à 1994 — croit que de voir 25 000 spectateurs au stade un lundi soir prouve la force du marché.

«Quand ce genre de synergie se met en branle, ça peut être difficile à stopper. C’est pourquoi j’espère que je serai un entraîneur des Expos de Montréal un jour!»

«Ceux qui ne sont pas venus ici, n’ont pas joué ici, n’ont pas vécu ici ne comprennent pas. C’est un endroit formidable. Ça a sûrement à voir avec le fait que c’est ici que j’ai appris mon métier, mais les années à Montréal sont les plus belles de ma carrière. Même devant l’année où j’ai gagné la Série mondiale avec les Yankees.»

«Je m’ennuie de la culture, a pour sa part déclaré Fletcher. C’est un endroit merveilleux. Je m’ennuie des Tim Hortons — il a fallu que j’aille chercher mon "deux-deux" ce matin. Montréal, pour moi, a toujours eu une place spéciale. La ville a cette énergie particulière, surtout au centre-ville. Je me rappelle quand on sortait prendre quelques bières, les gens étaient toujours très amicaux.»

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