Les Canadiens poursuivent leur préparation pour 2018

Les athlètes souhaitant porter l’unifolié lors des Jeux olympiques d’hiver de 2018 ont encore un an pour confirmer leur place au sein de l’équipe canadienne et peaufiner leur préparation dans l’espoir de monter sur le podium.
« J’y pense tous les jours, a mentionné la surfeuse des neiges Spencer O’Brien. C’est vraiment fou de passer quatre ans à se préparer pour quelque chose qui, dans mon cas, va durer 30 secondes. »
Les 23es Jeux olympiques d’hiver auront lieu du 9 au 25 février 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud.
Les dirigeants du sport canadien n’ont pas encore établi un objectif, après avoir visé le premier rang du tableau des médailles en 2010 et 2014.
La directrice générale du programme À nous le podium, Anne Merklinger, a mentionné que les performances des Canadiens lors des différents championnats mondiaux des prochaines semaines doivent être considérées avant de présenter un objectif.
« Nous devons vraiment attendre la fin de ces événements pour savoir où nous nous situons par rapport au reste du monde, a-t-elle expliqué. Gagner plus de médailles qu’à Sotchi sera certainement un de nos objectifs. »
Le Canada avait dominé le classement pour les médailles d’or aux Jeux de Vancouver en 2010, avec 14 médailles, mais il avait pris la troisième place pour le total des médailles, avec 26.
Quatre ans plus tard, à Sotchi, le Canada a terminé au quatrième rang avec 25 médailles et au troisième rang avec 10 médailles d’or.
La présidente du Comité olympique canadien, Tricia Smith, estime qu’il faudra gagner un nombre encore plus important de médailles pour terminer au sommet du tableau à Pyeongchang.
« Nous voulons obtenir une performance de pointe et être dans la course pour le premier rang, a-t-elle raconté. Le nombre de médailles requis pour terminer au premier rang change selon les performances des autres nations, mais il faut autour de 30 médailles. Mais nous n’avons pas un chiffre précis en tête. »
Parmi les puissances mondiales
Même si le Canada n’a pas atteint son objectif en 2010 et en 2014, il a confirmé sa place parmi les puissances mondiales dans les sports d’hiver.
Au niveau des médailles récoltées lors des Coupes du monde cette saison, le Canada occupe le troisième rang en date de lundi avec 116, derrière l’Allemagne (163) et les États-Unis (126). La Russie suit en quatrième place avec 109.
L’Allemagne domine aussi le classement des médailles d’or (64), devant les États-Unis (45), le Canada (41) et la France (33).
Les skieurs acrobatiques, les surfeurs des neiges et les patineurs de vitesse devraient sonner la charge pour le Canada à Pyeongchang.
Pour les amateurs de hockey, la question est de savoir si les joueurs de la LNH iront à Pyeongchang l’année prochaine. Si de nombreux joueurs ont manifesté leur intérêt, les propriétaires des équipes n’y voient pas de bénéfices.
Les Canadiens devront aussi espérer de bons résultats dans les nouvelles compétitions olympiques en 2018. Ils seront des prétendants au podium, à différents degrés, au big air en surf des neiges, au patinage de vitesse longue piste en départ groupé, au curling double mixte et au relais mixte de ski alpin.
Sur les 36 nouvelles médailles disponibles aux Jeux de Sotchi en raison des nouvelles compétitions, le Canada en avait gagné cinq.
Malgré le procès pour la destitution de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye en raison d’un scandale de corruption, les préparations vont bon train pour les Jeux d’hiver à Pyeongchang.
Les installations seront prêtes, selon le chef de la direction du COC, Chris Overholt.
« J’étais là-bas il y a un an et ils étaient déjà en avance selon mes estimations », a-t-il noté.
Plusieurs athlètes canadiens prennent part à des épreuves tests à Pyeongchang. Les skieurs acrobatiques sont là-bas cette semaine pour la Coupe du monde de bosses et de sauts acrobatiques.
« Je veux gagner, ça, c’est sûr, mais je pense que le plus important est d’amasser le plus d’informations possible », a mentionné l’étoile canadienne des bosses Mikaël Kingsbury.