L’Association canadienne de soccer tente de faire renverser une interdiction du port du turban pendant les matchs au Québec en affirmant que les responsables provinciaux n’avaient pas le droit d’imposer une telle règle. L’organisation s’invite ainsi plus fermement dans la controverse à propos de la décision de la Fédération de soccer du Québec, rendue publique il y a quelques jours, d’interdire aux joueurs de porter le turban. L’ACS, installée à Ottawa, a annoncé vendredi qu’elle discutait de la question avec l’organisme québécois. Elle a ajouté considérer cette affaire comme étant de la plus haute importance et s’attendre à un changement de position. L’ACS relève directement de la Fédération internationale de football association et est en charge d’accepter ou de révoquer le statut de membre des fédérations provinciales. Sa charte stipule qu’elle établit les règles à la grandeur du pays et qu’elle a le pouvoir de suspendre une association provinciale. Le Québec est la seule province à avoir refusé d’autoriser le port du turban. La FSQ a expliqué cette semaine qu’elle craignait pour la sécurité des joueurs et souligné que les règles de la FIFA n’autorisaient pas spécifiquement les turbans. Elles ne les interdisent cependant pas clairement non plus.