L’Impact compte bien participer aux éliminatoires

L'entraîneur de l'Impact de Montréal, Marco Schällibaum.
Photo: La Presse canadienne (photo) Paul Chiasson L'entraîneur de l'Impact de Montréal, Marco Schällibaum.

À sa deuxième saison dans la Major League Soccer, l’Impact de Montréal se dit prêt à passer à la prochaine étape. Guidée par son nouvel entraîneur, Marco Schällibaum, l’équipe a comme objectif une participation aux éliminatoires et tout laisse croire qu’il n’est pas fou d’espérer voir l’Impact jouer des matchs en novembre.


L’an dernier, l’équipe a connu ses meilleurs moments au mois d’août, enchaînant cinq victoires après avoir passé les premiers mois de la saison à changer à répétition son personnel de joueurs. Le club montréalais a finalement terminé septième dans la section Est avec une fiche de 12-16-6.


Avec 20 joueurs de retour en 2013, la principale différence se retrouvera sur le banc de l’équipe, avec Schällibaum, qui a remplacé Jesse Marsch en tant qu’entraîneur parce que ce dernier ne cadrait plus dans la philosophie de l’équipe.


Schällibaum, âgé de 50 ans, semble avoir déjà gagné la faveur de ses joueurs, qui en retour semblent très à l’aise dans son système de jeu 4-1-4-1.


« Tout le monde adhère à sa philosophie », a mentionné le milieu de terrain longueuillois Patrice Bernier, joueur par excellence de l’Impact la saison dernière et meilleur buteur de l’équipe avec neuf filets. « Il veut un peu plus de rapidité au niveau de la mobilité, de la possession de jeu, qu’on soit un peu moins prévisible qu’avant. »


Pour sa part, Schällibaum est satisfait de la vitesse à laquelle les joueurs ont assimilé son système.


« Ça veut dire qu’ils sont intelligents, a noté le Suisse. C’est vrai qu’ils ont appris assez vite. Il y a quelques détails à travailler encore, mais jusqu’ici, je suis vraiment content parce que j’ai atteint mes buts. Il faut vouloir apprendre dans la vie, c’est important. Si tu n’en as pas envie, tu vas apprendre plus lentement. C’est vraiment une équipe qui est très positive et je suis vraiment fier d’en être le coach. »


Pour atteindre ses objectifs, l’Impact devra éviter un début de saison difficile comme celui de l’an dernier. L’équipe n’avait signé qu’une victoire à ses huit premiers matchs (1-5-2). La bonne nouvelle, c’est que la formation montréalaise a connu du succès dans sa préparation, gagnant la Classique Disney pendant son camp d’entraînement.


« Gagner, c’est une habitude, tout comme perdre, a déclaré le défenseur Jeb Brovsky. C’est un peu aussi à ça que servent les matchs préparatoires. Vous retrouvez vos jambes, vous retrouvez la forme, mais vous voulez aussi gagner et je crois que c’est ce que nous avons fait. »

 

Deux bons tests à l’étranger


L’Impact voudra aussi faire mieux qu’une performance de 2-12-3 à l’étranger, et elle amorcera le calendrier régulier avec deux défis de taille, face aux Sounders de Seattle ce samedi et aux Timbers de Portland la semaine prochaine.


« Ce sont des bons tests, a admis Bernier. Seattle, on sait que c’est là où les foules sont les plus importantes. C’est une équipe qui joue très bien à domicile, qui joue du soccer offensif, donc c’est un bon test. Portland, c’est un autre endroit où ce n’est pas facile. Ils ont changé beaucoup de joueurs. Ils ont différents atouts cette année. Ce seront deux matchs à l’extérieur qui vont nous permettre de tester le caractère de l’équipe. »


Si l’on se fie à la formation partante de l’Impact lors de la finale de la Classique Disney, le nouveau venu Andrea Pisanu pourrait être le seul nouveau visage dans le onze partant.

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