Tim Raines parmi les immortels du baseball canadien


	Tim Raines en action, en avril 1989
Photo: La Presse canadienne (photo) Bill Grimshaw
Tim Raines en action, en avril 1989
St. Mary’s, Ontario — Les anciens voltigeurs étoiles Tim Raines et George Bell figurent parmi les élus au Panthéon du baseball canadien en vue de la cérémonie d’intronisation de 2013. Rob Ducey, Tom Cheek et Nat Bailey seront aussi intronisés.
 
Raines a passé la majorité de sa carrière avec les Expos de Montréal. Il était reconnu à son époque comme l’un des meilleurs premiers frappeurs du baseball. Bell, lui, a disputé trois matches des étoiles en plus d’être nommé le joueur par excellence de la Ligue américaine en 1987, alors qu’il portait les couleurs des Blue Jays de Toronto.
 
Il n’y a pas eu d’élus au Temple de la renommée du baseball à Cooperstown cette année ; Raines a terminé cinquième au scrutin des chroniqueurs de baseball d’Amérique avec 297 votes (52,2 %), à court des 75 % requis.
 
« On parle vraiment d’émotions différentes, a dit Raines en appel-conférence. Les émotions liées au fait de ne pas entrer au Temple de la renommée, je compose avec ça depuis cinq ans. Cela dit, accéder au Panthéon canadien, c’est le plus grand honneur que j’aie reçu dans ma carrière, c’est donc un grand moment pour moi et ma famille. C’est fantastique. »
 
Raines, 53 ans, a patrouillé le champ gauche pour six clubs des ligues majeures entre 1979 et 2002. Il a particulièrement fait sa marque à Montréal, de 1979 à 1990.
 
Celui qu’on surnommait « Rock » a participé à sept matchs des étoiles et a gagné deux fois la Série mondiale comme joueur avec les Yankees de New York. Il a ajouté un troisième championnat comme instructeur avec les White Sox de Chicago en 2005, et il s’est retiré avec une moyenne au bâton de, 294, 2605 coups sûrs, 170 circuits et 808 buts volés.
 
Le mois dernier, Raines a été engagé par les Jays comme instructeur des voltigeurs et de course sur les buts. Natif de Sanford, en Floride, il a dit qu’il va continuer d’espérer avoir un jour un appel de Cooperstown, mais qu’en attendant, il peut dire qu’il fait partie d’au moins un Panthéon. « Je vais continuer d’espérer et de prier, mais sinon, je suis au Panthéon canadien et c’est vraiment une belle sensation », a-t-il commenté.
 
Bell, 53 ans aussi, a également joué avec les deux équipes de Chicago, mais c’est avec Toronto qu’il a connu le plus de succès, notamment en 1987.
 
Bell a alors connu sa meilleure campagne : une moyenne de, 308, 47 longues balles et 134 points produits, mais les Jays ont fini à deux matchs des Tigers de Detroit dans la course au championnat de la section Est. Bell a dit que ce dénouement a assombri ses exploits individuels.
 
« Je me souviens d’avoir été très très déçu, a-t-il raconté. Nous sommes passés si près… »

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