Atlanta — Les Thrashers d'Atlanta disposent d'environ un mois afin de convaincre Marian Hossa qu'ils sont sur la voie du succès pour les années à venir. S'ils échouent, ils devront se résoudre à l'échanger, avant la date limite du 26 février.

À travers la LNH, le dossier suscite beaucoup d'intérêt. Plusieurs équipes seront prêtes à passer à l'action, advenant l'échec des négociations contractuelles entre les deux parties.

On vient d'entreprendre un blitz de pourparlers, qui progresse lentement. Le directeur général Don Waddell a confirmé, hier, que les Thrashers sont à l'étape de vendre leur salade. On n'a pas parlé de salaire, ni de durée de l'entente.

C'est que Hossa veut avant tout obtenir l'assurance que l'organisation va lutter pour les grands honneurs dans un avenir rapproché. «C'est une situation compliquée», a reconnu le talentueux slovaque, qu'on a effectivement senti déchiré. «Pour la première fois, j'ai un choix à faire: rester à Atlanta ou tenter ma chance sur le marché des joueurs autonomes, à la fin de la saison. Ma priorité est de rester ici, mais c'est un pensez-y bien», a-t-il déclaré. «C'est une décision importante. Je veux prendre la bonne.»

À l'âge de 29 ans, Hossa veut s'assurer de faire partie d'une équipe de premier plan. Il estime qu'il va être au sommet de son art pendant encore quatre ou cinq saisons. «Mon objectif est de remporter la coupe Stanley», a-t-il affirmé.

De son propre aveu, Hossa ne connaît pas une saison à la hauteur de son potentiel. Il ne cache pas que la situation à laquelle il est confronté y est pour quelque chose. «C'est une source de distractions, c'est sûr, mais je m'efforce le plus possible de ne pas y penser», a-t-il souligné.

Waddell, qui a été un véritable livre ouvert devant la presse hier, s'est dit confiant de retenir les services de l'ailier droit vedette. «Les négos avec son conseiller [Rich Winter] se déroulent de façon harmonieuse. On a déjà eu six ou sept réunions ensemble, en plus de plusieurs heures de discussions au téléphone. On comprend que Marian soupèse actuellement les options qui s'offrent à lui. On n'a pas établi de date limite afin de conclure un accord. Mais on sait qu'il y a une date qui s'impose d'elle-même et qu'elle approche à grands pas», a ajouté Waddell, en parlant de la date limite des transactions dans la LNH.

Hossa a dit qu'il n'a pas dans sa mire de conclure un mégacontrat de 10 à 12 ans, comme c'est la mode depuis quelque temps. Waddell a parlé d'un éventuel pacte de quatre à six ans.