Hockey - Glen Murray est en voie de connaître un beau retour chez les Bruins
C'était avec l'idée en tête de relancer Glen Murray que les Bruins de Boston ont engagé Marc Savard, l'été dernier. La décision s'avère judicieuse, le vétéran ailier gauche connaissant un des beaux retours dans la LNH cette saison.
Avant le match d'hier, le Néo-Écossais de Halifax était le troisième meilleur marqueur des Bruins, avec 13 buts et 21 points en 24 matchs. À ce rythme, il va aisément dépasser le total de 53 points, obtenu la saison dernière.«Ça va bien jusqu'à maintenant, j'ai retrouvé ma touche de marqueur, a mentionné Murray, hier. Une belle cohésion est en voie de s'établir entre Marc et moi.»
Murray ne demande pas mieux que de recréer avec l'ancien des Thrashers d'Atlanta la complicité qu'il a eue avec Joe Thornton, avant que les Bruins ne l'échangent aux Sharks de San Jose, la saison dernière.
«Joe et Marc, c'est presque du pareil au même, a-t-il analysé. Joe est un attaquant de puissance tandis que Marc est un joueur de finesse. Mais dans les deux cas, ce sont de merveilleux fabricants de jeux. Au bout du compte, l'unique différence que je vois, c'est la taille physique.»
À l'âge de 34 ans, Murray a pris les moyens afin de ne pas revivre une saison difficile comme en 2005-06. Après avoir atteint un sommet de 92 points, incluant 44 buts en 2002-03, il a vu sa production chuter de plus du tiers, à 60 points, la saison suivante. Il a connu une autre diminution la saison dernière, après avoir accepté un contrat de 16 millions $US pour quatre ans. Le départ de Thornton ainsi qu'une blessure récurrente à un pied ont grandement affecté son rendement.
«La saison dernière a été très frustrante, mais je n'ai jamais envisagé d'exiger de partir, a-t-il confié. Je me suis engagé pour une longue période avec l'organisation, et c'est avec elle que je veux rester. Et j'estime que l'équipe est dans la bonne voie. L'arrivée du défenseur Zdeno Chara représente aussi une précieuse acquisition.»
Les Bruins ont connu un lent début de saison, n'ayant remporté que quatre de leurs 13 premières rencontres. Ils ont signé huit gains en 11 sorties, depuis ce temps.
«On savait qu'on aurait besoin de temps avant de bien jouer ensemble, compte tenu de tous les changements que l'organisation a apportés», a indiqué l'attaquant québécois Patrice Bergeron.
«On avait confiance qu'on finirait par se replacer. La période d'adaptation a été simplement plus longue qu'on le croyait, a-t-il reconnu. Au moins, c'est positif actuellement.»
Comme l'équipe, Bergeron a retrouvé son erre d'aller à l'attaque. Il avait 25 points à sa fiche avant de se mesurer au Canadien, une équipe contre laquelle il connaît habituellement du succès.