Dopage - Basso est prêt à reprendre la compétition
Rome — Le vainqueur du Tour d'Italie Ivan Basso, soupçonné de dopage, est prêt à reprendre la compétition après les recommandations du Comité olympique italien, qui a demandé l'abandon des charges qui pèsent sur lui.
«Désormais, mon objectif est de remporter de nouveau des courses», a déclaré Basso dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport datée d'hier.Jeudi, la commission antidopage du Comité olympique italien (CONI) a annoncé qu'elle allait recommander à la Fédération italienne de cyclisme de classer l'affaire.
«J'ai toujours continué à m'entraîner avec le but de recommencer à courir une fois la situation réglée», a déclaré le cycliste, qui était suspendu depuis le mois de juillet.
Avec l'Allemand Jan Ullrich, l'Italien faisait partie des neuf coureurs interdits de départ cette année sur le Tour de France en raison de leur implication dans une affaire présumée de dopage en Espagne.
Leurs noms figuraient sur une liste de cyclistes qui auraient été en contact avec le médecin espagnol accusé d'avoir organisé un réseau de dopage sanguin dans une clinique madrilène.
«Je gagnerai de nouveau le Giro ou le Tour et je balaierai les doutes», a ajouté Basso. «Les gens ne veulent pas seulement voir l'affaire classée, ils veulent me voir gagner.»
Mais l'Italien a affirmé que son équipe, la CSC, avait décidé de ne pas l'aligner aujourd'hui sur le Tour de Lombardie, la dernière course du circuit Pro Tour cette saison.
«Ça signifie que j'irai pédaler seul, de mon côté, sur mes routes, pour la première fois comme une personne libre», a dit Basso, qui est sous contrat avec la CSC jusqu'en 2008.
Le porte-parole de l'équipe, Brian Nygaard, a affirmé que Basso et le manager de la CSC Bjarne Riis s'étaient rencontrés jeudi à Lugano (Suisse).
«Ils discutent de l'avenir d'Ivan dans l'équipe», a déclaré Nygaard, joint par téléphone. «Son avenir n'est pas encore décidé et jusqu'à ce que tout soit clarifié, nous ne voyons aucune raison de le laisser courir.»
Basso, qui faisait partie des favoris du Tour de France cette année avant d'être privé de course, a toujours nié s'être dopé.