Le Canadien - Alex Kovalev se remet d'un claquage

Alex Kovalev
Photo: Agence Reuters Alex Kovalev

Alex Kovalev n'a pas pris part à la séance d'entraînement du Canadien, hier, parce que souffrant d'un claquage à une jambe. L'attaquant russe s'est toutefois dit confiant de ne pas rater le match inaugural de l'équipe au Centre Bell, demain.

«C'est douloureux et il y a de l'enflure, mais je devrais être en mesure de jouer samedi», a commenté Kovalev, en expliquant qu'il s'était blessé, la veille, dès sa première présence sur la glace contre les Flyers de Philadelphie. «J'ai eu mal sur le coup ainsi qu'à quelques reprises par la suite, mais j'ai pu continuer [à jouer] parce j'étais bien échauffé.»

Kovalev a dit qu'il n'a pas pu offrir son plein rendement en raison de la blessure. Ça ne l'a pas empêché de marquer en deuxième période. C'était le premier but cette saison — qui s'est avéré celui de la victoire de surcroît — du trio qu'il compose avec Tomas Plekanec et Sergei Samsonov.

«Je ne pouvais pas patiner avec aisance ou effectuer certains mouvements, a-t-il souligné. Je me suis donc appliqué à préconiser un bon jeu de positionnement sur la glace. Je n'apprécie évidemment pas ce genre de style parce que je préfère contrôler la rondelle.»

Kovalev, le pilote

Kovalev a dû répondre à plusieurs questions quant à ses activités de pilote d'avion, dans la foulée de l'accident qui a coûté la vie mercredi au lanceur des Yankees de New York, Cory Lidle. Sachant que personne n'est à l'abri d'une tragédie, il a tenu à se faire rassurant.

«J'ai obtenu ma license de pilote il y a neuf ans et j'ai à mon palmarès environ 1000 heures de vol, a-t-il révélé. J'ai piloté une quinzaine de modèles différents d'avions et d'hélicoptères.» Propriétaire d'un Cessna 414 à deux moteurs, il s'assure de mettre à jour régulièrement ses connaissances en fréquentant des écoles de pilotage. Une seule fois en neuf ans, il a eu un moment de frayeur.

«Un pneu a éclaté à l'atterrissage, a-t-il relaté, et l'avion est devenu instable. Mais j'ai pu l'arrêter avant qu'il ne sorte de la piste. On doit réagir rapidement dans des circonstances semblables. Mon épouse était avec moi cette fois-là et elle n'a pas eu trop de temps de réaliser ce qui arrivait.»

Kovalev ne peut évidemment pas piloter des avions de ligne, mais il n'hésiterait pas à proposer son aide si jamais l'avion nolisé du Tricolore ou encore les pilotes éprouvaient des problèmes. «Je pourrais prendre la relève», a-t-il conclu à la blague. Ses coéquipiers ne souhaitent sans doute pas que ça arrive...

À voir en vidéo