Les chiens admis dans le métro de Montréal dès le 15 octobre

Dans le cadre d’un projet pilote, les chiens en laisse seront admis dans le métro de Montréal à compter du 15 octobre prochain, a annoncé la Société de transport de Montréal (STM) mercredi. Les déplacements avec les chiens ne seront cependant autorisés qu’en dehors des heures de pointe et ceux-ci devront être munis d’une muselière.
En avril dernier, le conseil municipal avait approuvé la tenue d’un projet pilote après le dépôt d’une motion par l’opposition. Ensemble Montréal avait alors fait valoir que plusieurs villes dans le monde, parmi lesquelles Copenhague, Amsterdam et Londres, autorisaient déjà les chiens en laisse dans les transports en commun.
La STM émet cependant certaines consignes à l’endroit des propriétaires de chiens. Ceux-ci devront être tenus « fermement » avec une laisse d’une longueur maximale de 1,25 mètre et ils devront porter une muselière en tout temps. Du lundi au vendredi, les déplacements devront se faire entre 10 h et 15 h et après 19 h. L’accès au métro sera possible en tout temps la fin de semaine et les jours fériés, mais interdit lors des grands événements.
Pour l’instant, la station Longueuil–Université-de-Sherbrooke est exclue du projet pilote et précisons que les chiens ne seront pas admis à bord des autobus.
Les propriétaires seront tenus de nettoyer tout dégât qui pourrait être occasionné par l’animal et celui-ci ne pourra pas monter sur les sièges et les bancs. Un seul chien sera admis par passager. La STM recommande aussi d’éviter la voiture de tête du métro.
Auparavant, seuls les chiens guide et d’assistance étaient autorisés dans les transports en commun. Ils continueront de l’être dans l’ensemble du réseau de la STM.
« Nous évaluerons rigoureusement et en continu les résultats du projet pilote afin de prendre une décision éclairée sur l’implantation d’une telle mesure dans le réseau du métro », a commenté le président du conseil d’administration de la STM, Éric Alan Caldwell, dans un communiqué.
À l’occasion de ce projet pilote, d’une durée de neuf mois, la Ville entend évaluer certains éléments, dont la sécurité des passagers et celle du personnel, la propreté et les répercussions sur la qualité du service.
Ce projet fait suite à une campagne menée par la SPCA de Montréal, qui avait lancé une pétition ayant recueilli près de 18 000 signatures.