
Voies ferrées bloquées: le CN pourrait fermer son réseau

La Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) a indiqué mardi qu’elle pourrait être forcée de fermer des portions « importantes » de son réseau canadien à moins que les blocages sur ses lignes ferroviaires ne soient levés.
La société de Montréal a indiqué que les blocages qui ont lieu près de Belleville, en Ontario — sur la seule voie principale reliant l’Ouest canadien à l’est du Canada et reliant l’est du Canada au centre des États-Unis — et sur la voie principale du CN entre Prince George et Prince Rupert, en Colombie-Britannique, avaient des répercussions sur le transport de marchandises.
Aucun train de marchandises ou de voyageurs ne circule actuellement à ces deux endroits, a précisé le CN, et des centaines de départs de trains ont été annulés depuis le début des blocages, il y a cinq jours.
Les manifestants bloquent les voies en soutien aux chefs héréditaires de la nation Wet’suwet’en, qui s’opposent à la construction du gazoduc Coastal GasLink dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique.
Selon le transporteur ferroviaire, outre son impact au pays, la situation nuit à la réputation du Canada « en tant que partenaire stable et viable de la chaîne d’approvisionnement ».
Le CN stationne des trains sur son réseau, a expliqué dans un communiqué le chef de la direction de l’entreprise, Jean-Jacques Ruest, mais en raison de l’espace limité disponible, la société « n’aura d’autre choix que d’interrompre temporairement le service dans les principaux corridors » si les blocages ne prennent pas fin.