Un pas vers la restauration de la Place des Nations

La Place des Nations est dans un état délabré et elle est barricadée à la suite d’effondrements.
Photo: Adil Boukind Le Devoir La Place des Nations est dans un état délabré et elle est barricadée à la suite d’effondrements.

Montréal enclenche la première étape pour restaurer la Place des Nations au parc Jean-Drapeau, qui est fermée au public depuis quelques années à cause de son état critique. Le Devoir a appris que 275 000 $ seront débloqués pour effectuer des études.

Le comité exécutif de Montréal votera sur la question mercredi matin. Dans un document obtenu par Le Devoir, il est mentionné que les études « sont la première étape afin de connaître l’état du site, d’élaborer le programme fonctionnel et technique et d’effectuer les études d’avant-projet ».

La responsable du dossier du patrimoine, Émilie Thuillier, affirme qu’il s’agit d’un projet prioritaire de la Ville pour le parc Jean-Drapeau. « Nous allons avoir un plan d’ensemble pour le parc Jean-Drapeau et des orientations claires, et un des premiers projets, ce sera la place des Nations. C’est un projet patrimonial vraiment important », explique-t-elle.

Il n’est pas possible de savoir combien de temps prendront les études, ni d’avoir une estimation des coûts d’une réhabilitation du site, ni d’avoir une idée détaillée du projet qui sera fait à la suite de ces études.

Dans le sommaire décisionnel, il est néanmoins indiqué que ce projet complétera l’amphithéâtre récemment inauguré et qu’il « vise la restauration complète de tous les éléments caractéristiques de ce lieu phare de l’Expo 67 (passerelles, mâts à drapeaux, sculptures, bassins, aires de services) ».

La Place des Nations est dans un état délabré depuis quelques années et elle est barricadée à la suite d’effondrements. Pour l’instant, elle sert à entreposer du matériel dans le cadre du projet de réfection du pont de la Concorde.

La Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) a indiqué au Devoir être très satisfaite de voir que la ville injectera de l’argent pour faire des études qui permettront de voir ce qui sera nécessaire pour permettre la réhabilitation.

Mais pourquoi la place a-t-elle été laissée à l’abandon si longtemps ? Selon une responsable des communications du parc, la restaurer nécessite plusieurs études et beaucoup d’argent. De plus, les changements d’administrations à Montréal et au parc Jean-Drapeau ont ralenti le processus et le projet proposé en 2013 ne s’est jamais concrétisé.

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