Quelques faits et statistiques

Ce texte fait partie du cahier spécial Diplomatie scientifique
La diplomatie scientifique est une composante du soft power. Développé dans les années 1990, ce concept aide à appréhender la puissance d’un État non pas à partir des modèles traditionnels coercitifs, qu’ils soient militaires ou économiques, mais à partir de sa capacité de conviction, de séduction. L’État fait jouer son soft power en rehaussant sa crédibilité, sa compétence, son prestige, son rayonnement.
Les Fonds de recherche du Québec sont un acteur incontournable de la diplomatie scientifique québécoise, notamment à travers des ententes avec des fonds subventionnaires de recherche étrangers permettant de soutenir des projets de recherche et d’innovation bilatéraux en Chine, à Cuba, en Israël et dans bien d’autres pays.
Au cours des deux dernières années, le nombre de bureaux du Québec à l’étranger est passé de 26 à 33 et le nombre de pays où le Québec est représenté, de 14 à 19. Un bon nombre des nouveaux postes ont une vocation économique, laquelle inclut la dimension de l’innovation. Le tout est soutenu par la Politique de l’innovation du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MESI).
Le Québec a développé une vingtaine d’ententes de coopération bilatérale avec des pays et des États fédérés. Les volets scientifique et technologique y sont souvent une composante majeure.
13 pays
Le Canada a conclu des ententes bilatérales de collaboration scientifique avec 13 pays. Ottawa a déployé un réseau d’agents spécialisés en science et technologie dans ses principales ambassades à l’étranger.
2,33 %
À 2,33 % de son PIB, le Québec a le plus haut niveau de dépenses en recherche et développement parmi toutes les provinces canadiennes. La moyenne au pays est de 1,69 %. Le Québec occupe le 12e rang parmi les pays de l’OCDE. Il est aussi de plus en plus actif à l’international. La Politique internationale du Québec reconnaît le rôle important du savoir, un rôle qui est aussi reconnu dans la Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation.
53 %
Dans les 15 dernières années, les collaborations internationales en recherche ont considérablement augmenté au Québec, passant de 35 % en 2000 à 53 % en 2015. Ce sont ces associations qui permettent à un État de petite taille relative de se démarquer. Si les efforts des Fonds de recherche du Québec s’intensifient pour offrir à la communauté de recherche de multiples occasions de collaborations internationales, ceux-ci constituent aussi un atout diplomatique indéniable.
25 millions de dollars
Dans la foulée des engagements suivant la COP21, le Québec a investi 25 millions de dollars sur cinq ans pour appuyer les pays en développement dans leur lutte contre les changements climatiques et leurs effets. Le Québec a été le premier État fédéré à annoncer un tel programme.
60 000 chercheurs
L’organisme Future Earth, qui regroupe plus de 60 000 chercheurs dans le monde, a installé l’un de ses cinq bureaux au Québec. C’est une reconnaissance de l’importance accordée par le Québec au dossier des changements climatiques, et c’est une réussite en matière de diplomatie scientifique.
Sources : FRQ, Affaires mondiales Canada, ministère des Relations internationales et de la Francophonie
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