Endeavour - Rien de suspect sur le bouclier

Longueuil et Cap Canaveral — Julie Payette et ses collègues astronautes n'ont constaté aucun dommage dans le bouclier thermique de la navette spatiale américaine Endeavour hier, à l'occasion d'une inspection exhaustive menée à l'aide de caméras et de lasers.

Le directeur de vol Tony Ceccacci a indiqué que les images ainsi captées n'ont permis de détecter aucun problème et que tout semblait en ordre en vue de l'atterrissage de demain. Il a toutefois ajouté qu'il faut habituellement une vingtaine d'heures pour bien analyser toutes les données.

Cette inspection, largement consacrée aux bords d'attaque des ailes d'Endeavour, qui se sont détachés de la Station spatiale internationale mardi, était menée à l'aide de la perche d'inspection canadienne et de Canadarm. Le contrôleur de mission de l'Agence spatiale canadienne, Mathieu Caron, a précisé que Julie Payette manoeuvrait le fameux bras robotique.

L'examen des ailes et du nez de l'engin est une procédure normale avant un retour sur la Terre. La NASA veut s'assurer que les éléments les plus vulnérables du bouclier thermique n'ont pas été endommagés en orbite, que ce soit par des micrométéorites ou de quelconques débris.

Mme Payette aidera le pilote et le commandant de la navette au moment de l'atterrissage, prévu en Floride demain.

Une fusée-cargo russe inhabitée s'est par ailleurs amarrée hier à la Station spatiale afin de livrer des vivres à ses occupants.

Parmi les actuels occupants de la Station spatiale figure le Canadien Robert Thirsk, qui y séjourne depuis mai dernier. Il y a été emmené par une capsule russe Soyouz.

M. Thirsk ne doit revenir sur la Terre qu'en novembre. Avant cela, il accueillera en septembre le fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, qui deviendra alors le tout premier touriste canadien de l'espace.

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