Les sondages prennent le relais des tests de dépistage de la COVID-19
Ce texte est tiré de notre infolettre « Le courrier du coronavirus » du 25 avril 2022. Pour vous abonner, cliquez ici.
Les tests de dépistage ne suffisent plus pour estimer le va-et-vient des vagues de COVID-19, et l’INSPQ se tourne maintenant vers les sondages pour estimer les tendances pandémiques.
Les experts du CIRANO utilisaient jusqu’à présent les tests pour évaluer la progression de la pandémie au Québec, mais ils cesseront bientôt cette activité.
Les experts en santé publique du gouvernement prennent ainsi le relais et ont commencé à sonder les Québécois. Ils comptent demander chaque semaine à 30 000 Québécois s’ils ont déjà eu la COVID-19 et si eux ou quelqu’un dans leur entourage est tombé malade dans les sept derniers jours.
En estimant que chaque personne parle pour une centaine de connaissances, « c’est comme si on avait les informations pour 300 000 personnes », explique au Devoir le coordonnateur scientifique et statisticien Denis Hamel.
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« On n’a pas la prétention d’avoir un nombre précis », relativise M. Hamel. Son équipe et ses travaux permettent « surtout de déterminer s’il y a une évolution à la hausse ou à la baisse ».
Les statisticiens maintiendront cette même méthodologie biaisée, ce qui permettra à long terme de comparer les réponses et ainsi d’offrir au public et aux décideurs une vision de la « tendance parallèle à la vraie courbe ».
Les données actuelles indiquent que le virus circule encore largement dans la population québécoise, comme le prouve le graphique ci-dessus.