Les personnes hospitalisées pour la COVID-19 souffrent-elles de séquelles ?

Dans l’étude, le rétablissement des patients a été évalué cinq mois et un an après leur sortie de l’hôpital.
Jacques Nadeau Le Devoir Dans l’étude, le rétablissement des patients a été évalué cinq mois et un an après leur sortie de l’hôpital.

Ce texte est tiré de notre infolettre « Le courrier du coronavirus » du 25 avril 2022. Pour vous abonner, cliquez ici.

Seul un patient hospitalisé pour la COVID-19 sur quatre, environ, est totalement rétabli après un an, selon une étude britannique publiée dimanche. Les chercheurs précisent qu’être une femme et être obèse accroît le risque de conserver des problèmes de santé.

Cette étude, publiée dans The Lancet Respiratory Medicine, a utilisé les données de patients adultes de 39 hôpitaux du National Health Service du Royaume-Uni entre le 7 mars 2020 et le 18 avril 2021.

Le rétablissement des patients a été évalué cinq mois et un an après leur sortie de l’hôpital.

Les chercheurs ont ainsi prélevé des échantillons de sang des participants lors de la visite de cinq mois pour analyser la présence de diverses protéines inflammatoires.

Quelque 2320 patients ont été examinés cinq mois après leur sortie, et 33 % d’entre eux l’ont été un an après.

Il ressort de l’étude que la proportion des adultes qui ont totalement récupéré ne change pas beaucoup entre cinq mois et un an après leur sortie de l’hôpital : elle s’établit à 25,5 % pour les patients examinés cinq mois après, et à 28,9 % pour ceux l’ayant encore été un an après.

Être une femme, être obèse et avoir été sous ventilation à l’hôpital sont tous des facteurs associés à une plus faible probabilité de sensation de rétablissement complet après un an, souligne aussi l’étude.

Parmi les symptômes les plus courants de la COVID longue, on peut citer la fatigue, les douleurs musculaires, le ralentissement physique, le manque de sommeil et l’essoufflement.



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