Le virus du Nil frappe aussi la Saskatchewan
Edmonton — La surveillance de la propagation du virus du Nil nécessite du matériel scientifique parmi le plus sophistiqué, mais également de simples articles d'utilisation courante tels que des sacs de plastique et des gants de caoutchouc.
«Nous recevons des appels de la part du public, affirme Taz Stuart, analyste de recherche à la ville de Regina, en Saskatchewan. Lorsqu'ils aperçoivent une vache morte ou une pie ou un geai, nous partons recouvrir la carcasse.»Les secteurs orientaux de la Saskatchewan sont désormais aux prises avec le virus du Nil, qui s'est propagé à travers la moitié de l'Amérique du Nord depuis qu'il a pour la première fois été identifié à New York, durant l'été de 1999.
Depuis que des oiseaux victimes du virus du Nil ont été découverts à Russell, au Manitoba, à proximité de la frontière entre cette province et la Saskatchewan, le gouvernement saskatchewannais a accru ses efforts afin de déceler la présence de la maladie.
Des équipes quadrillent la moitié est de la province à la recherche de vaches et de pies mortes depuis peu, espérant découvrir des traces du virus qui a jusqu'à déjà la vie à sept personnes dans le Sud des États-Unis, cet été, et dont la présence est de plus en plus commune en Ontario et au Manitoba.
«Elles gisent là sans raison, sous un arbre ou dans un coin», affirme M. Stuart en parlant des carcasses repérées ici et là.
Placés dans un sac soigneusement fermé, puis congelés, les oiseaux sont envoyés en laboratoire afin d'y faire l'objet d'examens.