La troisième dose sera offerte aux 12-17 ans

Le CIQ recommande qu’une dose de rappel soit donnée aux jeunes présentant un risque plus élevé de complications liées à la COVID-19.
Photo: Carolyn Kaster The Associated Press Le CIQ recommande qu’une dose de rappel soit donnée aux jeunes présentant un risque plus élevé de complications liées à la COVID-19.

Les Québécois âgés de 12 à 17 ans pourront obtenir une dose de rappel s’ils le souhaitent. C’est ce que vient d’annoncer le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, qui s’appuie sur un avis du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ).

Le CIQ recommande qu’une dose de rappel soit donnée aux jeunes présentant un risque plus élevé de complications liées à la COVID-19, comme ceux qui souffrent de diabète, de troubles neurologiques, d’immunodépression, de cancer, d’obésité ainsi que d’une maladie rénale, pulmonaire ou cardiovasculaire.

Les jeunes qui vivent dans des milieux collectifs fermés devraient aussi obtenir une troisième dose « en raison du risque particulièrement élevé de transmission », indique le CIQ dans son avis.

Le Comité recommande également que la dose de rappel puisse être offerte à « l’ensemble des adolescents âgés de 12 à 17 ans qui ne présentent pas de contre-indication et qui souhaiteraient une dose supplémentaire ». Il explique que les études chez les adolescents « montrent une diminution de la protection vaccinale contre l’infection par le SRAS-CoV-2 dans le temps ».

« Même s’il n’y a pas de données relatives à l’efficacité des doses de rappel chez les jeunes de 12-17 ans, il est attendu qu’une dose de rappel ramène l’efficacité vaccinale au moins à court terme contre le variant Omicron », précise-t-il.

Trois mois de délai

 

Selon le CIQ, la troisième dose devrait être administrée trois mois ou plus après la deuxième injection ou une infection.

Dans son avis scientifique, le Comité souligne qu’il existe peu de données sur l’innocuité des doses de rappel chez les 12-17 ans. « Les préoccupations concernant la survenue de myocardites ou de péricardites associées au vaccin à ARN messager sont toujours présentes, est-il écrit. Les données disponibles montrent que les taux de myocardites ou de péricardites rapportés après une dose de rappel d’un vaccin à ARNm sont comparables aux taux observés lors de l’administration de la série primaire. »

Le CIQ continue donc de recommander, pour ce groupe d’âge, l’utilisation du vaccin de Pfizer plutôt que celui de Moderna, « en raison d’un risque légèrement moindre de myocardite post-vaccination avec ce vaccin ».

Les jeunes de 12 à 17 ans qui souhaitent obtenir une dose de rappel pourront prendre rendez-vous sur la plateforme Clic Santé dès le samedi 19 février.



À voir en vidéo