Ottawa laisse tomber le test à l’arrivée au Canada dès le 28 février

«Les changements sont possibles parce que nous avons fait les bons choix en tant que Canadiens et que nous avons franchi le pic d’Omicron», a expliqué mardi le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos.
Photo: Adrian Wyld La Presse canadienne «Les changements sont possibles parce que nous avons fait les bons choix en tant que Canadiens et que nous avons franchi le pic d’Omicron», a expliqué mardi le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos.

Malgré un taux d’infection dans les avions encore beaucoup plus élevé qu’en décembre, le gouvernement fédéral n’exigera plus de second test de dépistage à la COVID-19 à l’arrivée de tous les voyageurs dès la fin de février. Un test antigénique datant de moins de 24 heures sera aussi suffisant pour monter à bord.

« Les changements sont possibles parce que nous avons fait les bons choix en tant que Canadiens et que nous avons franchi le pic d’Omicron », a expliqué mardi le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos.

Les voyageurs entièrement vaccinés pourront ainsi revenir au Canada avec en main seulement un test antigénique rapide approuvé localement et effectué moins d’une journée avant leur retour.

La majorité d’entre eux n’aura plus à passer d’autres tests de dépistage, ni à se mettre en quarantaine, pas plus que les enfants de moins de 12 ans qui les accompagnent. Même si certains voyageurs pourraient toujours être sélectionnés aléatoirement pour passer un test PCR à leur arrivée, il ne leur est plus demandé de s’isoler en attendant le résultat.

Les dernières données disponibles, qui datent de la dernière semaine du mois de janvier, montrent qu’environ 5 % des tests effectués à l’aéroport revenaient positifs, même si les passagers aériens doivent être adéquatement vaccinés et passer un premier test PCR avant le départ. Ce taux est beaucoup plus élevé qu’à la mi-décembre, où seule une fraction de 1 % des tests revenait positive.

« Il faut continuer d’être très vigilant d’une manière générale, et à la frontière en particulier. Ce qu’on voit, c’est que ces taux de positivité baissent. […] Nous sommes déjà rendus à la mi-février, et on croit que d’ici les deux prochaines semaines, même si ça prend un peu de temps avant d’avoir les chiffres précis, la situation va continuer de s’améliorer », a expliqué le ministre.

Jusqu’à maintenant, le second test PCR exigé à l’arrivée était justifié par le gouvernement pour ralentir l’arrivée des variants au Canada. Il était exigé pour tous les voyageurs vaccinés arrivant au pays, sauf ceux en provenance des États-Unis, depuis le 1er décembre 2021. La mesure a été toutefois très difficile à mettre en œuvre, par manque de tests.

Hormis le test pré-départ, qui peut désormais n’être qu’un test antigénique rapide, aucun changement n’a été annoncé mardi pour les Canadiens non vaccinés qui désirent voyager. La vaccination contre la COVID-19 est obligatoire pour monter à bord d’un avion, et les voyageurs non vaccinés qui se présentent aux frontières doivent toujours effectuer une quarantaine et une série de tests de dépistage.

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