Changement de mission à Pinel: la rééducation en péril, craint le syndicat

Photo: Guillaume Levasseur Le Devoir

Le syndicat qui représente 700 employés de l’Institut Philippe-Pinel craint pour la mission de rééducation et de réadaptation de l’institution, après l’annonce de l’abolition prochaine de postes de sociothérapeutes. Quelque 200 sociothérapeutes travaillent présentement dans cet établissement, qui est spécialisé dans les soins de santé mentale aux personnes qui ont des comportements agressifs, violents, qui ont commis des actes criminels. Au cours d’une entrevue vendredi, le président du syndicat, Sylvain Lemieux, a affirmé que ses membres étaient tenus dans l’ignorance, peu consultés quant au virage que veut prendre l’institut. Ils craignent pour leur emploi et, pendant cette période d’incertitude, vivent de l’angoisse. Selon l’information que le syndicat a pu obtenir au conseil d’administration, la direction de l’établissement souhaiterait recentrer sa mission, faire moins de rééducation et de réadaptation. Ainsi, des patients pourraient être renvoyés plus rapidement vers des établissements de soins de santé ordinaires, des ressources supervisées ou dans la population.

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