Un soldat souffrant de stress post-traumatique sera finalement congédié

La Défense nationale a fait volte-face et a révoqué une offre qui aurait permis à un soldat souffrant du syndrome de stress post-traumatique, qui s’est exprimé sur la place publique l’automne dernier à propos de sa tentative de suicide, de recevoir un congé à long terme de la part de l’armée. L’histoire du caporal-maître Kristian Wolowidnyk a fait les manchettes partout au pays, en novembre, lorsqu’il a été révélé qu’il avait tenté de s’enlever la vie après que l’armée l’eut engagé sur une voie vers le congédiement en raison de sa maladie.
L’armée a fait marche arrière après que l’affaire fut devenue publique, mais est revenue sur sa décision la semaine passée, en affirmant que l’homme ne se qualifiait pas pour le programme.
Travailler ou étudier
M. Wolowidnyk s’est vu communiquer les plus récents développements mardi par des responsables de l’Unité interarmées de soutien du personnel d’Edmonton, l’un des nombreux centres conçus pour réintégrer les soldats blessés ou malades au sein de leur unité ou — plus souvent qu’autrement — leur offrir une transition vers la vie civile.
M. Wolowidnyk et son épouse se sont fait dire que l’offre d’un congé prolongé en vertu du Programme de transition avait été retirée, et que le médecin stationné à la base avait déclaré qu’il n’existait pas de raison médicale selon laquelle l’homme ne pouvait pas travailler ou étudier.
Dans une lettre adressée au ministre de la Défense Rob Nicholson et du chef d’état-major, le général Tom Lawson, l’épouse du caporal-maître affirme que le médecin n’a jamais rencontré son mari, et elle dit croire que le ministère le soutenait seulement en attendant que l’attention médiatique disparaisse.
Une porte-parole de M. Nicholson a répondu dimanche en soulignant que le gouvernement et l’armée « prenaient très à coeur les soins offerts aux blessés et aux malades ». Johanna Quinney a toutefois laissé entendre que le gouvernement n’interviendrait pas.