Zoom règle une action collective intentée en raison d’accrocs à la vie privée

Une action collective intentée contre la plateforme de visioconférence Zoom, dont la popularité a explosé lors de la pandémie, a été réglée à l’amiable pour deux millions de dollars canadiens.
Tout résident du Canada en date du 30 juin 2020 qui détenait un compte ou un abonnement Zoom et qui a téléchargé l’application pourrait donc bientôt recevoir une compensation.
Intentée en Colombie-Britannique, la poursuite judiciaire reprochait à l’entreprise Zoom Video Communications d’avoir partagé les renseignements personnels de certains de ses utilisateurs avec des tiers, en plus d’avoir faussement présenté son service comme étant entièrement crypté à une époque où il ne l’était pas.
Zoom nie tout, mais a néanmoins consenti au paiement afin d’éviter la tenue d’un procès. Aucun juge canadien n’a donc eu à trancher sur les fondements de ces allégations.
La Cour supérieure de la Colombie-Britannique sera appelée à approuver ou à rejeter le règlement à l’amiable lors d’une audience prévue le 12 juin prochain. Se l’entente reçoit la bénédiction de la justice, les personnes admissibles pourront remplir un formulaire de réclamation.
Une action collective similaire avait déjà été entreprise aux États-Unis. Elle s’était soldée en 2021 par une entente à l’amiable sertie d’un paiement de 85 millions de dollars américains.