Un jeune cinéaste montréalais déclaré apte à subir son procès pour le meurtre de sa mère

Emmanuel Gendron-Tardif, le jeune cinéaste accusé du meurtre de sa mère à la fin du mois de janvier, a finalement été déclaré apte à subir son procès.
Jeudi matin, au palais de justice de Montréal, la juge Suzanne Costom a aussi ordonné qu’il reste en détention à l’Institut psychiatrique Philippe-Pinel durant la suite des procédures criminelles.
Le jeune homme de 28 ans a été accusé du meurtre au second degré de sa mère, Lysane Gendron. Le corps de la femme de 61 ans avait été retrouvé fin janvier dans un logement de la rue Fullum, dans le quartier Centre-Sud de Montréal.
Dans la foulée de son arrestation le 26 janvier dernier, le cinéaste avait initialement été déclaré inapte. La juge Costom avait alors ordonné qu’il demeure hospitalisé et sous ordonnance de traitement, espérant que son état mental s’améliore, et afin de pouvoir le réévaluer un mois plus tard.
Un nouveau rapport psychiatrique a donc été présenté au tribunal cette semaine. La psychiatre légiste qui réalise l’évaluation a témoigné, tout comme M. Gendron-Tardif. Une ordonnance de non-publication décrétée par la magistrate empêche toutefois de divulguer ce qui a été dit dans la salle de cour mais ces informations fraîches sur l’état mental du jeune homme ont été suffisantes pour que la juge Costom puisse trancher jeudi matin. Elle a de plus rejeté la demande de traitement forcée.
Le dossier sera appelé à nouveau devant un juge en mai.