La victime d’Harold LeBel veut révéler son nom

L’ex-politicien Harold LeBel a été reconnu coupable d’un chef d’agression sexuelle en novembre dernier.
Jacques Boissinot La Presse canadienne L’ex-politicien Harold LeBel a été reconnu coupable d’un chef d’agression sexuelle en novembre dernier.

La victime de l’ex-député Harold LeBel souhaite révéler son identité. Elle a fait parvenir cette semaine une requête afin de faire lever l’ordonnance de non-publication qui la protège.

Dans une déclaration sous serment envoyée à la Cour supérieure, elle écrit qu’elle « souhaite pouvoir discuter publiquement et ouvertement de [son] expérience à travers le système de justice ». La décision, affirme-t-elle, est « bien réfléchie, éclairée et volontaire ».

L’interdit de publication appliqué jusqu’ici à l’identité de la victime n’a pas encore été levé. Un juge devra d’abord rendre une décision à cet égard. La Cour siégera jeudi à Rimouski. Son avis devrait arriver en avril.

L’ex-député de Rimouski Harold LeBel, qui a siégé pendant plus de six ans sous la bannière du Parti québécois, sortira bientôt de prison, après avoir obtenu une libération conditionnelle au quart de sa peine pour agression sexuelle. Il a été reconnu coupable au terme d’un procès de deux semaines l’an dernier.

Devant juge et jury, la victime a raconté avoir été embrassée sans avertissement puis pénétrée de force lors d’une nuit d’octobre 2017, au domicile de M. LeBel. En janvier, le juge Serge Francoeur a accepté la proposition commune de huit mois de prison de la Couronne et de la défense.

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