Le cinéaste accusé d’avoir tué sa mère est déclaré inapte à subir son procès

Le rapport d’évaluation de son état mental a été présenté à la juge Suzanne Costom mardi matin au palais de justice de Montréal.
Catherine Legault Archives Le Devoir Le rapport d’évaluation de son état mental a été présenté à la juge Suzanne Costom mardi matin au palais de justice de Montréal.

Le jeune cinéaste Emmanuel Gendron-Tardif, accusé du meurtre de sa mère, a été déclaré inapte à comparaître et à subir son procès pour le moment.

Le corps de Lysane Gendron, âgée de 61 ans, avait été retrouvé fin janvier dans un logement de la rue Fullum, dans l’arrondissement Ville-Marie, au centre-ville de Montréal.

Son fils de 28 ans avait été arrêté peu après et a été accusé de meurtre au second degré.

Une évaluation de son état mental avait été ordonnée auprès de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel.

Le rapport, qui en arrive à la conclusion que le jeune homme est inapte, a été présenté à la juge Suzanne Costom mardi matin au palais de justice de Montréal, a confirmé la procureure de la Couronne au dossier, Me Anne-Andrée Charette.

L’Institut Philippe-Pinel recommande qu’il soit hospitalisé et sous ordonnance de traitement : la juge Costom l’a ainsi imposé pour une durée de 30 jours. Après la réception de ces soins médicaux, son état mental sera réévalué, a précisé Me Charette. Si le traitement fonctionne, il est possible que le jeune homme soit alors déclaré apte.

Le dossier sera appelé à nouveau devant un juge à la fin mars.

Lysane Gendron a été la malheureuse victime du premier meurtre de l’année à survenir sur le territoire de la ville de Montréal.

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