Fondation HEC Montréal: des dons pour faire évoluer la société de façon durable

Martine Letarte
Collaboration spéciale
La Fondation HEC Montréal a obtenu en 2022 une vingtaine de millions de dollars en engagement de dons.
Photo: Michaël Monnier Archives Le Devoir La Fondation HEC Montréal a obtenu en 2022 une vingtaine de millions de dollars en engagement de dons.

Ce texte fait partie du cahier spécial Philanthropie

Si HEC Montréal a la mission de former les leaders de demain, la Fondation HEC Montréal vient appuyer l’École dans les initiatives majeures qu’elle met en place pour y parvenir. « C’est certain qu’on ne peut pas appuyer tous les projets, mais nous nous concentrons sur les plus stratégiques, les plus alignés avec les priorités institutionnelles », explique Michel Patry, p.-d.g. de la Fondation HEC Montréal.

Étant donné l’importance de plus en plus grande accordée aux questions ESG, HEC Montréal collabore avec la Saïd Business School de l’Université d’Oxford pour créer Measuring Beyond. Cette initiative permettra aux deux institutions universitaires de réfléchir aux critères d’évaluation communs pour mesurer la performance des entreprises sur les questions ESG. Ce travail sera aussi fait en collaboration avec le bureau nord-américain de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), installé à Montréal, qui a justement cette mission. Pour ce projet, la Fondation a pu compter sur le soutien de 1 million de dollars de la firme montréalaise Lallemand inc. et de 600 000 $ de KPMG.

Il y a bien sûr aussi, à l’occasion, des installations à financer, comme le nouvel édifice du centre-ville pour lequel la Fondation a mobilisé l’ensemble de sa communauté et ses partenaires du milieu de l’entreprise.

En recherche maintenant, Pierre-Olivier Pineau, professeur au Département de sciences de la décision, réalise notamment chaque année le rapport L’état de l’énergie au Québec, qui intègre un outil pour visualiser l’ensemble du système énergétique québécois et en évaluer l’efficacité. « C’est un bel exemple de recherches qui élèvent le niveau de discussion dans la société, indique Michel Patry. Une dizaine de généreux partenaires permettent à ce projet de se développer et d’avoir un impact sur le débat public. »

Des besoins toujours plus grands

Un autre exemple de succès est le Tech3Lab. « C’est le plus grand laboratoire universitaire spécialisé dans l’évaluation de l’expérience utilisateur (UX) en Amérique du Nord, ajoute-t-il. Là aussi, il a fallu trouver des partenaires potentiels, puis attirer des talents, par exemple en offrant des bourses pour les étudiants et les étudiantes à la maîtrise. »

HEC Montréal est également l’un des partenaires fondateurs à la tête d’IVADO, un consortium interdisciplinaire et intersectoriel de recherche, de formation et de mobilisation des connaissances qui bâtit et promeut une intelligence artificielle robuste, raisonnée et responsable. « Il a fallu soutenir énormément de recherches et de personnes étudiant à la maîtrise et au doctorat pour créer IVADO », fait remarquer M. Patry.

Photo: HEC Montréal Michel Patry, p.-d.g. de la Fondation HEC Montréal

Les bourses pour l’admission, le mérite, l’entrepreneuriat ou la mobilité représentent d’ailleurs une grande partie des fonds donnés par la Fondation HEC Montréal. « Elles viennent directement changer la vie des gens, note le p.-d.g. Certaines personnes n’auraient pas eu les moyens de poursuivre leurs études, ou encore d’effectuer une session d’échange à l’étranger dans le cadre de leur parcours universitaire. »

La Fondation soutient aussi l’entrepreneuriat en finançant le Parcours Rémi-Marcoux, EntrePrism et l’Accélérateur Banque Nationale – HEC Montréal. « Une centaine d’entrepreneurs et d’entrepreneures sont accompagnés chaque année par nos programmes d’incubation et d’accélération qui permettent, après quelques années, de voir émerger des projets entrepreneuriaux technologiques qui ont un grand impact sur le Québec », indique Michel Patry.

La Fondation HEC Montréal a obtenu en 2022 une vingtaine de millions de dollars en engagement de dons. « C’est beaucoup et peu à la fois, parce que les besoins sont plus grands évidemment, conclut le directeur de la Fondation. Mais nous sommes toujours en progrès. »

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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