Les syndicats circonspects quant à la formation d’enseignants non qualifiés

Les syndicats d’enseignants se montrent ouverts à la nouvelle formation qui sera offerte à la TÉLUQ, tout en apportant des bémols.
Photo: Nathan Denette La Presse canadienne Les syndicats d’enseignants se montrent ouverts à la nouvelle formation qui sera offerte à la TÉLUQ, tout en apportant des bémols.

La voie rapide pour les enseignants non légalement qualifiés qui veulent parfaire leur formation prend forme, alors que l’Université TÉLUQ recevra une première cohorte de candidats dès la rentrée automnale.

La TÉLUQ précise qu’elle offrira «100 % à distance» un Diplôme d’études supérieures spécialisées de 30 crédits, qui s’adresse au personnel enseignant des niveaux préscolaire et primaire en exercice, qui détiennent un baccalauréat, mais qui ne sont présentement pas légalement qualifiés pour enseigner.

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, s’en est réjoui, lui qui avait annoncé en janvier qu’il voulait développer une voie rapide menant au brevet d’enseignement.

Québec a d’ailleurs déjà eu recours à l’embauche d’enseignants non légalement qualifiés à cause de la pénurie d’enseignants.

Les syndicats d’enseignants se montrent donc ouverts à cette nouvelle formation, tout en apportant des bémols.

En entrevue, la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), Josée Scalabrini, affirme qu’elle ne peut être contre le fait que l’on trouve une façon plus rapide de rendre des enseignants disponibles et formés, mais ça ne devrait pas se faire aux dépens de la formation en pédagogie, insiste-t-elle.

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