Une formule flexible et adaptée depuis 50 ans

Camille Feireisen
Collaboration spéciale
Quel que soit l’endroit où vivent les étudiants, tout se fait à distance et c’est là la force du modèle de l’Université TÉLUQ, selon Alexandra St-Pierre, conseillère en formation à distance.
Photo: Université TÉLUQ Quel que soit l’endroit où vivent les étudiants, tout se fait à distance et c’est là la force du modèle de l’Université TÉLUQ, selon Alexandra St-Pierre, conseillère en formation à distance.

Ce texte fait partie du cahier spécial Université TÉLUQ

L’Université TÉLUQ fait partie du réseau de l’Université du Québec, mais elle est la seule à offrir une formation entièrement à distance, sans contraintes de temps ni d’horaire, à plus de 20 000 étudiants qui occupent, pour la plupart, déjà un emploi. Pour eux, il s’agit bien souvent de leur unique possibilité de concilier travail, famille et études.

« L’Université TÉLUQ est la seule université francophone 100 % à distance de l’Amérique du Nord, et nous sommes les pionniers de la formation à distance », annonce la directrice générale de l’Université, Lucie Laflamme.

Forte de ses 50 ans d’expérience, l’Université peut se targuer d’avoir été avant-gardiste dans le domaine des études à distance. « L’Université offre une formule très flexible, qui est idéale pour concilier travail, vie personnelle et études », indique la conseillère en formation à distance à l’Université TÉLUQ, Mélanie Roberge. La moyenne d’âge est d’ailleurs de 37 ans. 90 % travaillent à temps plein et un étudiant sur deux est parent. « Cela fait en sorte que les gens n’ont plus à choisir entre garder un emploi et continuer ou reprendre des études universitaires », abonde la directrice.

Les étudiants peuvent s’inscrire quand bon leur semble pendant l’année et suivre leurs cours à leur rythme, sans horaire fixe. « Un tuteur est chargé de leur encadrement », précise la conseillère, qui rappelle qu’à aucun moment, l’étudiant ne doit se déplacer, puisque même le matériel lui est envoyé à domicile, si nécessaire.

La plupart des étudiants viennent du Québec, ou vivent en région ou dans les grands centres urbains. Il y a également quelques inscriptions depuis l’étranger. Mais, quel que soit l’endroit où vivent les étudiants, tout se fait à distance et c’est là la force du modèle de l’Université TÉLUQ, selon Alexandra St-Pierre, aussi conseillère en formation à distance. « Cela permet aussi à ceux en région d’avoir accès à des études à distance, parfois à des cours auxquels ils n’auraient pas accès parce que la distance [en matière de déplacement] pourrait être compliquée à gérer », assure-t-elle.

Une formule extra-flexible

 

L’offre de programmes est variée et touche à plusieurs domaines, comme les matières scientifiques, les sciences humaines, l’informatique et l’enseignement. 125 programmes, 430 cours à distance ainsi que 11 formations gratuites permettent de rejoindre une diversité d’étudiants. « Certains veulent accéder à un emploi différent, d’autres compléter leur formation avec un certificat ou un baccalauréat en temps partiel. Et puis, il y en a pour qui c’est carrément une réorientation », fait remarquer Alexandra St-Pierre.

Pour de nombreux étudiants, il s’agit aussi de se perfectionner dans un domaine et d’entamer des études jamais entreprises auparavant, parfois en raison des aléas de la vie. La majorité d’entre eux sont d’ailleurs des étudiants de première génération universitaire.

Pour ceux qui changent de domaine, l’option TÉLUQ leur permet de faire des études courtes, comme des certificats, et d’aller chercher des connaissances qui vont s’ajouter à leur expérience de travail. Une formule gagnant-gagnant, selon Mme St-Pierre, puisque les étudiants peuvent s’organiser comme ils le désirent une fois la feuille de route de leur cours reçue. « Certains vont beaucoup étudier une semaine et moins une autre, en fonction de leurs obligations professionnelles ou familiales », indique-t-elle.

La réalité de ces étudiants est bien différente de celle des universitaires qui se rendent dans les campus.

 

« Nos étudiants ont souvent des familles, une vie bien chargée, une famille à charge, parfois », note-t-elle.

La reprise des études est d’ailleurs, dans la plupart des cas, une décision prise en famille, qui a été mûrement réfléchie et pesée, car cela nécessite des sacrifices, parfois financiers et familiaux. « Souvent, ça peut prendre entre six mois à un an avant de faire une admission. Ces étudiants ont un objectif, ce n’est pas pour le fun de faire des cours, mais pour acquérir de nouvelles connaissances, changer de profession ou de domaine. Les programmes sont courts pour justement leur permettre de faire ça par petites bouchées, de développer une routine et, ensuite, leur permettre d’aller plus loin », décrit Mme St-Pierre.

Pour la directrice générale, l’implication de toute la famille à la réussite des étudiants est particulièrement touchante. « C’est émouvant de les voir avec leur famille en fin d’année universitaire. On remarque à quel point ça a été un effort collectif », ajoute Alexandra St-Pierre.

L’effet positif de la pandémie

La pandémie a donné un sacré coup de pouce à la formule à distance, qui commençait déjà à se démocratiser, mais qui vivait encore quelques préjugés. « Depuis la pandémie, on a vraiment vu une augmentation de notre fréquentation étudiante. Avant, certains n’osaient pas tenter cette expérience à distance, pensant parfois que les cours étaient plus faciles, alors que ce n’est pas le cas. C’est la façon d’étudier qui est différente », estime Alexandra St-Pierre.

La pandémie a engendré une hausse des inscriptions de près de 30 %, révèle Mélanie Roberge. « Beaucoup de personnes qui travaillaient dans le milieu de la culture, du tourisme principalement, se sont réorientées », dit-elle. « Les gens étaient confinés et les étudiants voulaient compléter ou réorienter leur carrière », abonde Mme Laflamme.

L’atout de l’Université TÉLUQ est qu’elle était prête à accueillir tous ces étudiants, puisque l’ensemble des cours étaient déjà conçus pour être donnés à distance. Deux ans plus tard, la directrice générale raconte que les inscriptions vont toujours bon train et que l’Université continue de se moderniser. Désormais, les enseignants, qui étaient en présentiel à temps plein avant la pandémie, ont aussi droit à une formule hybride, entre aller au bureau et travailler à distance.

Après un demi-siècle d’existence, l’Université a encore de belles années devant elle et continuera de participer à l’amélioration de l’accès à l’enseignement postsecondaire au Québec, estime la directrice, qui rappelle qu’« un étudiant sur deux n’étudierait pas à l’université si la TÉLUQ n’existait pas ».

Les étudiants de l’Université TÉLUQ en bref

  • 91 % étudient à temps partiel et 90 % ont un emploi à temps plein
  • 69 % des 20 000 étudiants ont plus de 35 ans, pour une moyenne d’âge de 37 ans
  • 72 % sont des femmes, 28 % des hommes
  • 30 % des étudiants sont admis sur une base expérientielle
  • 64 % sont des étudiants de première génération universitaire

Source : Université TÉLUQ


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