Se former grâce au PACME

Catherine Couturier Collaboration spéciale
Pour les entreprises, le confinement peut être un bon moment pour former ses employés et s’adapter aux changements à venir.
Photo: Thomas Lefebvre / Unsplash Pour les entreprises, le confinement peut être un bon moment pour former ses employés et s’adapter aux changements à venir.

Ce texte fait partie du cahier spécial Apprendre à distance

Pour les entreprises, le confinement peut être un bon moment pour former ses employés et s’adapter aux changements à venir. Le PACME est justement là pour ça.

Le 6 avril dernier, le gouvernement du Québec annonçait la mise en place du Programme actions concertées pour le maintien en emploi (PACME), une subvention accessible aux entreprises qui vise à maintenir les liens d’emploi et à former les employés. La subvention permet entre autres de financer de 25 % à 100 % du salaire des employés (jusqu’à un maximum de 25 $ de l’heure). Elle peut aussi couvrir les honoraires professionnels des consultants ou des formateurs, pour un maximum de 150 $ l’heure.

Formations pour tous les goûts

 

Les formations doivent être complétées d’ici le 30 septembre, et le programme est rétroactif au 15 mars 2020. Les sujets de formations admissibles sont multiples : formation de base des employés, francisation, santé et sécurité au travail, amélioration des compétences numérique, implantation de bonnes pratiques en gestion des ressources humaines, etc. Le gouvernement veut ainsi aider les entreprises québécoises qui ont été affectées par la COVID-19 à s’ajuster à la modification de leurs activités et préparer la relance économique. « C’est unique comme initiative, et c’est une bonne occasion pour les entreprises de se reconvertir », remarque Marie-Gabrielle Ayoub, cofondatrice du Wagon.

Universités, ordres professionnels et entreprises privées offrent des formations admissibles au PACME. Chez o2coaching, par exemple, on a fait le choix d’ajuster les honoraires des formateurs : « On veut que les entreprises puissent obtenir la subvention et que ça ne leur coûte rien de plus », affirme Cloé Caron.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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