Tour d’horizon des écoles d’été

Hélène Roulot-Ganzmann Collaboration spéciale
De nombreux cours de l’UQAM se tiendront aux quatre coins du monde. À Florence, entre autres, il sera question de l’Italie, de sa culture, sa société, son patrimoine artistique et ses beautés. Kai Pilger Unsplash
Photo: Kai Pilger Unsplash De nombreux cours de l’UQAM se tiendront aux quatre coins du monde. À Florence, entre autres, il sera question de l’Italie, de sa culture, sa société, son patrimoine artistique et ses beautés. Kai Pilger Unsplash

Ce texte fait partie du cahier spécial Université d'été

L’agriculture urbaine et le développement durable, les enjeux internationaux et leur impact sur la société québécoise, le genre dans l’espace public, l’innovation et l’utilisation stratégique de l’informatique, sans parler de multiples cours de langue à l’étranger… Cette année encore, les différentes écoles d’été abordent des thématiques nombreuses et variées.

À l’UQAM, la faculté des sciences de l’éducation offre cet été deux écoles. La première, en orthopédagogie, s’adresse tant aux étudiants qu’aux professionnels — orthopédagogues, enseignants en adaptation scolaire, conseillers pédagogiques — et porte sur les questions reliées à l’enseignement, à l’apprentissage et à l’évaluation de la lecture et de l’écriture. La seconde, menée en partenariat avec l’Association pour la recherche en neuroéducation, vise pour sa part à créer un espace d’échange entre chercheurs et praticiens, en abordant différents sujets comme la mémoire, les fonctions exécutives, les troubles d’apprentissage, ainsi que le rôle du sommeil, du stress et des émotions dans l’apprentissage.

L’Université du Québec à Montréal renouvelle également pour la onzième année son école d’été sur l’agriculture urbaine. Rassemblant des citoyens, des chercheurs, des étudiants, des entrepreneurs, des acteurs de l’agriculture urbaine et des professionnels de divers horizons, cette école d’été attire plus de 200 participants annuellement et aura pour thème, cet été, les jardins pédagogiques.

Aux quatre coins du monde

 

Mais à l’UQAM, participer à une école d’été est aussi l’occasion de voyager. Ainsi, de nombreux cours se tiendront aux quatre coins du monde.

À Florence, il sera question de l’Italie, de sa culture, sa société, son patrimoine artistique et ses beautés. À Mumbai, en Inde, les étudiants auront l’occasion de comparer les études sur le genre sous les perspectives indienne et canadienne. À Molyvos, en Grèce, les étudiants sont invités à suivre un atelier d’image en photographie ou en cinématographie ainsi qu’un cours d’histoire, tout en visitant plusieurs sites archéologiques. Enfin, à Abidjan et à Bouaké, en Côte d’Ivoire, les étudiants se voient offrir des activités de terrain, des visites pédagogiques et culturelles, des conférences et des cours magistraux et des échanges avec des intervenants de différents milieux de la société ivoirienne.

Des écoles immersives de langues sont également organisées en Allemagne, en Colombie et en Chine afin de permettre aux étudiants de parfaire leur maîtrise de l’allemand, de l’espagnol et du mandarin, tout en participant à des activités culturelles.

À l’Université de Montréal

Du côté de l’Université de Montréal, c’est cette année encore au Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM) que se concentrent les principales écoles d’été. L’objectif est d’offrir l’occasion de mieux comprendre le contexte international. Il y sera question de l’Amérique de Trump, d’islamisme, de gouvernance internationale dans un contexte incertain, des tensions entre les États-Unis et la Russie ou encore de justice internationale et des droits des victimes. Les étudiants se déplaceront également au Japon pour étudier les enjeux stratégiques et diplomatiques de l’Asie du Sud-Est.

Les sujets porteront aussi sur les répercussions de ce contexte mondial sur la société canadienne. L’immigration, l’intégration et la diversité sur le marché du travail seront passées au crible. Il sera également question des enjeux du judaïsme contemporain ou encore des pratiques et des politiques en contexte interculturel. Et alors que les effets des changements climatiques se font de plus en plus sentir, une école d’été portera sur la gouvernance, les ressources naturelles et les conflits socio-environnementaux, et une autre sur l’économie circulaire, cette transition que plusieurs disent aujourd’hui incontournable.

De son côté, HEC propose la onzième édition de son école d’été en management de la créativité. L’école offre une occasion unique d’explorer et de comparer trois écosystèmes de villes créatives et innovantes, Montréal, Toronto et Barcelone, pour y puiser des sources d’inspiration sur la manière de créer des environnements stimulant l’innovation.

À l’Université Laval

Avec ses nombreuses écoles d’été, l’Université Laval donne à tous, étudiants universitaires d’ici et d’ailleurs, professionnels désirant se perfectionner ou toute autre personne souhaitant enrichir ses connaissances, l’occasion d’explorer une gamme de disciplines. Parmi les offres cet été, notons l’école internationale d’été de Percé, en Gaspésie. C’est dans les pittoresques Villa Frederick-James et Manoir Wexford, offrant un point de vue spectaculaire sur le rocher Percé et le golfe du Saint-Laurent, qu’elle offrira durant les mois de juillet et août plusieurs formations intensives, en lien avec la philosophie, l’illustration, la calligraphie, l’écologie végétale, et bien plus encore…

L’université féministe d’été revient également pour la dix-septième année de suite, afin de réfléchir et de discuter autour de la thématique du genre dans l’espace public. L’école Startup Fuze propose quant à elle aux participants de s’initier à la démarche entrepreneuriale et à son application dans le contexte de la conception de produits et de services. L’Institut québécois des hautes études internationales organise pour sa part deux écoles, l’une sur les terrorismes, qui aura pour thème le renseignement et la sécurité nationale, l’autre sur la consolidation de la paix, qui permettra d’appréhender l’évolution du droit international sur les conflits armés, ainsi que l’évolution de la question sécuritaire dans un contexte d’interdépendance croissante.

À l’Académie d’été McGill

Retour à Montréal où l’Université McGill propose cet été quatre parcours universitaires. Les thèmes de la crise humanitaire et de la coopération internationale ainsi que de la compréhension du cerveau sont de retour cette année. Avec les deux premiers, on se demandera si l’approche humanitaire répond adéquatement aux problèmes liés aux politiques internationales du XXIe siècle. Avec le suivant, on abordera des sujets tels que les mécanismes du cerveau, la neuropharmacologie, les sens humains et animaliers, la mémoire, les techniques d’imagerie cérébrale et le langage.

Le troisième cours offert par McGill cet été porte sur l’informatique et le développement durable, et traitera de l’utilisation stratégique de l’informatique, mais aussi de l’aide à la décision, d’analyse de données, de l’Internet des objets, du nuage, ou encore de la chaîne de blocs et des cryptomonnaies. Le quatrième portera sur la demande mondiale et nationale, et cherchera à comprendre comment la société pourrait ou devrait se réguler dans un monde aux ressources finies et aux besoins infinis.

Ce contenu spécial a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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