L’Université de Sherbrooke s’entend avec ses professeurs

Les professeurs de l'Université de Sherbrooke étaient sans contrat de travail depuis la fin de l’année 2015.
Photo: Jean Gagnon / CC Les professeurs de l'Université de Sherbrooke étaient sans contrat de travail depuis la fin de l’année 2015.

Deux ans de conflit et 11 journées de grève plus tard, les professeurs de l’Université de Sherbrooke (UdeS) ont entériné mardi soir à 82 % l’entente de principe qui leur a été présentée par l’employeur.

Les professeurs de l’UdeS étaient sans contrat de travail depuis la fin de l’année 2015. L’entente prévoit la création de pas moins de 30 nouveaux postes syndiqués d’ici 2020.

« Ça peut sembler gros, mais c’est du rattrapage. Cela nous permettra de revenir aux niveaux que nous avions avant l’imposition de compressions budgétaires », a souligné en entrevue Marc Frappier, le vice-président du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université de Sherbrooke (SPPUS).

Hausse salariale de 6,25 %

 

En ce qui a trait aux salaires, les professeurs syndiqués bénéficieront d’une hausse de 6,25 % sur cinq ans. Ils jouiront ainsi de conditions comparables à celles de leurs collègues des universités Laval et du Québec à Montréal (UQAM).

Le SPPUS réclamait plutôt un rattrapage salarial de l’ordre de 10 % pour ses 430 membres. « C’est moins que ce que nous espérions aller chercher. Mais l’entente nous semblait être la meilleure qu’on puisse aller chercher dans le contexte actuel. On a pris ce qu’on peut », affirme M. Frappier.

Le syndicat, qui regroupe les professeurs de toutes les facultés sauf celles de médecine et de génie, est le second syndicat de l’établissement à ratifier une nouvelle convention collective.

Les employés de soutien, les professionnels ainsi que les assistants de recherche sont toujours sans contrat de travail.

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