Plusieurs associations étudiantes de l’Université de Montréal tiendront une journée de grève le 24 février prochain pour protester contre la demande de renouvellement de mandat du recteur Guy Breton.

 

En plus d’éprouver un malaise à l’égard de la candidature de l’actuel recteur, ces étudiants déplorent le manque de transparence du processus de réélection du recteur. « [Il] est terriblement opaque et antidémocratique », a soutenu Élisabeth Chevalier, déléguée de l’Association étudiante de philosophie (ADEPUM). « Le Conseil de l’Université se livre à un cirque où les syndicats (professeurs, chargés de cours, auxiliaires d’enseignement, étudiants…) sont consultés sans qu’aucun poids leur soit accordé. »

 

Cette contestation du processus de reconduction du mandat de Guy Breton a fait l’objet d’une lettre ouverte signée par une vingtaine d’étudiants dans le journal Quartier libre. Le mouvement a aussi l’appui de la FAECUM et de Québec solidaire, qui affirme que « les acteurs internes de l’Université de Montréal, dont les étudiants et étudiantes, devraient avoir un rôle prépondérant dans le choix d’un recteur ou d’une rectrice, et ce, au détriment des personnes extérieures [à son] fonctionnement », a dit Andrés Fontecilla, porte-parole de QS.

 

Rappelons qu’en réaction à la gestion de la grève étudiante de 2012, de nombreuses associations se sont dotées de mandats pour exiger la démission immédiate du recteur, sans indemnité de départ.