Sondage - Le décrochage scolaire inquiète quatre Québécois sur cinq

Les Québécois sont de plus en plus préoccupés par le décrochage scolaire et ont une vision plus pessimiste, et souvent en décalage avec la réalité du milieu. Selon un sondage Léger pour le compte de la Fondation Chagnon, 82 % des répondants se sont dits préoccupés par le décrochage, et ils sont près de 40 % à craindre que leur enfant ne termine pas le secondaire. Ayant une perception plus négative, l’ensemble des répondants croit qu’à peine 63 % des jeunes obtiennent un diplôme d’études secondaire alors qu’ils sont en réalité un peu plus de 74 %.
Même si de nombreuses études et spécialistes soutiennent que le secret de la réussite scolaire est dans la petite enfance, moins de la moitié (48 %) des Québécois appuie pourtant cette thèse, et à peine 23 % en sont très convaincus (« très en accord »).
Accès et qualité
Améliorer l’accès et la qualité des services de garde et l’éducation des 0 à 5 ans n’est au sommet de la liste des priorités que pour 1 % des quelque 3000 répondants. Le manque de préparation à la maternelle serait le facteur de décrochage le moins important, et 46 % estiment que le Québec doit investir au niveau secondaire avant toute chose.
Le président de la BMO au Québec, L. Jacques Ménard, qui est à l’origine d’une vaste mobilisation du milieu des affaires pour la persévérance scolaire, préfère voir d’un bon œil cette nouvelle sensibilité des Québécois. « Le Dr Julien a longtemps prêché dans le désert, mais maintenant on est de plus en plus conscient que la petite enfance, c’est un déterminant du taux de réussite », a-t-il dit, en marge de la conférence de presse pour les Grandes Rencontres de la persévérance scolaire qui auront lieu à Montréal les 4, 5 et 6 novembre .
Ce grand congrès est le troisième du genre depuis 2008, mais c’est la première fois que les travailleurs de la petite enfance, du préscolaire et du primaire y sont conviés.
Le rôle des parents
La principale cause du décrochage serait le faible soutien des parents, selon les répondants du sondage. Ceux-ci estiment également que ce sont les parents qui jouent le rôle le plus important (85 % ont répondu « très important ») dans la lutte contre le décrochage, suivi de l’élève lui-même (80 %) et des enseignants (76 %).
Plus de la moitié (53 %) des répondants ayant des enfants de moins de 17 ans souhaite qu’ils obtiennent un diplôme universitaire et le quart (26 %) se satisferait d’un diplôme d’études collégiales, et 13 % d’un diplôme de la formation professionnelle.
Cette dernière n’est pas très prisée, déplore le président du Réseau réussite Montréal, Gilles Petitclerc, qui aimerait que plus de gens la considèrent comme une « voie royale » et non pas comme une voie de garage.
Les experts réunis en conférence de presse se disent persuadés d’atteindre l’objectif fixé, soit 80 % de diplomation en 2020. Le fait que l’aiguille bouge à Montréal, qui est un baromètre pour le Québec, est de bon augure selon eux.
L’enquête de la firme Léger a été réalisée sur Internet du 12 septembre au 14 octobre auprès de 3025 personnes âgées de 15 ans et plus partout au Québec. Elle ne comporte pas de marge d’erreur.
Même si de nombreuses études et spécialistes soutiennent que le secret de la réussite scolaire est dans la petite enfance, moins de la moitié (48 %) des Québécois appuie pourtant cette thèse, et à peine 23 % en sont très convaincus (« très en accord »).
Accès et qualité
Améliorer l’accès et la qualité des services de garde et l’éducation des 0 à 5 ans n’est au sommet de la liste des priorités que pour 1 % des quelque 3000 répondants. Le manque de préparation à la maternelle serait le facteur de décrochage le moins important, et 46 % estiment que le Québec doit investir au niveau secondaire avant toute chose.
Le président de la BMO au Québec, L. Jacques Ménard, qui est à l’origine d’une vaste mobilisation du milieu des affaires pour la persévérance scolaire, préfère voir d’un bon œil cette nouvelle sensibilité des Québécois. « Le Dr Julien a longtemps prêché dans le désert, mais maintenant on est de plus en plus conscient que la petite enfance, c’est un déterminant du taux de réussite », a-t-il dit, en marge de la conférence de presse pour les Grandes Rencontres de la persévérance scolaire qui auront lieu à Montréal les 4, 5 et 6 novembre .
Ce grand congrès est le troisième du genre depuis 2008, mais c’est la première fois que les travailleurs de la petite enfance, du préscolaire et du primaire y sont conviés.
Le rôle des parents
La principale cause du décrochage serait le faible soutien des parents, selon les répondants du sondage. Ceux-ci estiment également que ce sont les parents qui jouent le rôle le plus important (85 % ont répondu « très important ») dans la lutte contre le décrochage, suivi de l’élève lui-même (80 %) et des enseignants (76 %).
Plus de la moitié (53 %) des répondants ayant des enfants de moins de 17 ans souhaite qu’ils obtiennent un diplôme universitaire et le quart (26 %) se satisferait d’un diplôme d’études collégiales, et 13 % d’un diplôme de la formation professionnelle.
Cette dernière n’est pas très prisée, déplore le président du Réseau réussite Montréal, Gilles Petitclerc, qui aimerait que plus de gens la considèrent comme une « voie royale » et non pas comme une voie de garage.
Les experts réunis en conférence de presse se disent persuadés d’atteindre l’objectif fixé, soit 80 % de diplomation en 2020. Le fait que l’aiguille bouge à Montréal, qui est un baromètre pour le Québec, est de bon augure selon eux.
L’enquête de la firme Léger a été réalisée sur Internet du 12 septembre au 14 octobre auprès de 3025 personnes âgées de 15 ans et plus partout au Québec. Elle ne comporte pas de marge d’erreur.