TÉLUQ - Une maîtrise obtenue sans détour par les salles de classe!

Ce texte fait partie du cahier spécial Éducation novembre 2012
La TÉLUQ offre une maîtrise ès sciences et technologie de l’information qu’on peut suivre entièrement à distance. Pour ce faire, il suffit de posséder un ordinateur et d’avoir une connexion Internet.
La maîtrise en technologie de l’information s’adresse principalement à des gestionnaires de services informatiques qui sont en exercice. « Nos étudiants proviennent essentiellement de deux filières, explique Richard Hotte, professeur à la TÉLUQ et responsable de cette maîtrise. Ils ont soit une formation en informatique, soit une formation en administration. » Rappelons que la TÉLUQ est une université à distance qui est membre du réseau de l’Université du Québec.
Il faut, sauf exception, être détenteur d’un baccalauréat pour pouvoir s’inscrire. « Peu importe le type de baccalauréat, il faut obligatoirement avoir une bonne connaissance en informatique. Les candidats qui ne l’auraient pas se verraient dans l’obligation de faire d’abord une propédeutique en informatique. »
Cette maîtrise est divisée en trois blocs et se termine par un projet d’application. « Le premier bloc est plus technique et permet à l’étudiant de renforcer ses connaissances. Par exemple, un étudiant qui possède un fort bagage en informatique choisira des cours davantage axés sur la gestion de l’information. À l’inverse, celui qui est fort en gestion en profitera pour approfondir ses connaissances en informatique. » Les deux blocs suivants servent à la spécialisation.
« La grande majorité des étudiants qui s’inscrivent à cette maîtrise sont déjà sur le marché du travail. Ils viennent donc se perfectionner, soit parce que le poste qu’ils occupent l’exige, soit parce qu’ils espèrent ainsi obtenir de l’avancement. Nous avons donc cherché à monter un parcours qui correspond à ces attentes. De plus, la maîtrise se décline. On peut la commencer par des attestations, puis ensuite passer au DESS et enfin terminer par la maîtrise. »
Étudier en ligne
Si quelques cours offerts dans le cadre de cette maîtrise exigent toujours l’emploi d’un manuel imprimé, la grande majorité du contenu pédagogique des cours est entièrement disponible en ligne. « L’étudiant reçoit un code d’accès qui lui permet d’entrer dans un site web. Ce site web est sa classe virtuelle. Il y trouvera tout le contenu pédagogique dont il a besoin, ainsi que les leçons et les cahiers d’exercice. Il a aussi accès à un site qui sert de dépôt pour la remise des travaux. »
Bien que l’étudiant puisse choisir les plages horaires qui lui conviennent pour étudier, il est tout de même tenu de terminer un cours à l’intérieur d’une période de quinze semaines. « Chaque cours nécessite de neuf à douze heures d’étude par semaine. »
Le contenu du cours ainsi que les leçons et les exercices, tout comme les travaux exigés, sont élaborés par le professeur responsable du cours. Si le professeur a les connaissances requises ou le temps pour le faire, il pourra lui-même créer le site web du cours et y déposer le tout. Sinon, il fera alors appel à l’expertise en édition électronique des spécialistes de la TÉLUQ.
Le suivi et l’encadrement
Bien qu’il suive le cours assis seul devant un ordinateur, l’étudiant n’en demeure pas moins encadré. L’encadrement se fait par le professeur ou par un tuteur embauché à cette fin. « Le choix d’un tuteur pour l’encadrement de l’étudiant est dicté par la disponibilité du professeur. Comme un professeur donne plusieurs cours et que certains cours ont plusieurs étudiants, il se peut que le professeur ne dispose pas de suffisamment de temps pour encadrer tous ses étudiants. C’est alors qu’on fait appel au tuteur. »
Le suivi se fait généralement par courriel ou par téléphone, selon le cas. « Nous avons trois types d’étudiant, un peu comme en classe. Il y a celui dont on n’entend jamais parler. C’est l’étudiant autonome. Il y a celui qui appelle à l’occasion, généralement pour s’assurer qu’il a bien compris les consignes d’un travail à faire ou d’un exercice à terminer. Et puis, il y a l’étudiant plus inquiet qui peut communiquer plusieurs fois par semaine et qui nécessite un encadrement plus soutenu. De plus, la communication n’est pas à sens unique, puisque le professeur ou le tuteur vont communiquer avec l’étudiant afin de lui fournir une rétroaction. »
Quant au choix de l’ordinateur, de la plateforme informatique utilisée, par exemple le type de fureteur, des spécifications techniques, chaque cours affiche ses exigences. « Mais je n’ai jamais rencontré de problèmes avec aucun des sites de cours, peu importe si ma plateforme était Mac ou Windows. »
La prochaine étape
La prochaine étape consiste à mettre en ligne tous les cours qui sont présentement offerts dans cette maîtrise. « Il reste quelques cours qui ne sont pas encore entièrement en ligne. L’étudiant qui veut terminer cette maîtrise uniquement en ligne peut le faire, le nombre de cours disponibles est suffisant pour accumuler les crédits nécessaires, mais certains cours ne lui seraient pas accessibles pour le moment. » On cherche aussi à améliorer le format de site web. « On aimerait bien mettre en place des outils pour alléger le transport des informations. »
Richard Hotte, qui est aussi le directeur de l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en science et technologie de la TÉLUQ, travaille présentement à faire de cette maîtrise une maîtrise interfacultaire en s’associant avec l’École des sciences de l’administration de la TÉLUQ. « Cela nous permettrait d’améliorer la gamme des cours offerts et de personnaliser davantage le parcours de chaque étudiant selon ses attentes et ses besoins. »
Collaborateur
Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.