Après la marche, la musique

Étonnamment, la salle montréalaise de 2000 places n'était pas pleine. Mais la foule était absolument en liesse après chaque intervention sur scène concernant la manifestation nationale d'hier et les enjeux d'éducation.
Le spectacle, organisé par la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), marquait l'appui de plusieurs artistes à la cause.
D'abord, l'appui de l'Union des artistes qui a de nouveau dénoncé le refus du gouvernement de négocier avec les étudiants. «Le gouvernement doit être à l'écoute de ses citoyens et doit chercher à mettre en place un climat propice aux solutions, avec les représentants des associations étudiantes», a déclaré Louis-George Girard, au nom de l'Union.
Le comédien Paul Ahmarani, animateur du spectacle, en a rajouté. «On n'est pas des pions des nombreux plans de monsieur Charest», a-t-il dit avant de laisser la voix des artistes «faire écho à notre clameur». Les bravos et les encouragements ont en effet fusé de toute part sur scène.
La «Chorale des grévistes» à trois voix a lancé la soirée, chantant à «Monsieur le Premier Ministre» qu'ils ne peuvent «concevoir cette hausse grossière que vous comptez faire sans notre consentement», puis «vous direz "privilège", je parlerai de "droit"».
Jérôme Minière a enchaîné avec la pièce Le vrai le faux, de son dernier album du même nom. Il s'est dit très amusé par les slogans des étudiants.
Chloé Sainte-Marie a ensuite fait son effet en remplaçant le mot «madame» par «Charest» dans To be or not to be la vie, écrite par Gilles Carle.
Puis, c'était Paul Piché. «Merci de ne pas lâcher», a-t-il dit, avant de lancer sa toute première chanson composée pendant qu'il était un jeune étudiant: Y'a pas grand-chose dans l'ciel à soir. Ça tapait fort des mains au parterre.
Nomadic Massive, Manu Militari, Dan Bigras, des Hommes rapaillés (Louis-Jean Cormier, Michel Rivard, David Marin, Martin Léon), Les Zapartistes, Tomas Jensen, Paul Cargnello et Ivy ont tour à tour pris la scène. «Ce gouvernement essaie de vous faire à vous ce qu'il fait aussi avec les autres: vous vendre les droits que vous avez déjà», a dit Dan Bigras aux étudiants.
La soirée s'est terminée avec le groupe Misteur Valaire.
Les deux porte-parole de la CLASSE, Jeanne Reynolds et Gabriel Nadeau-Dubois, ont été littéralement accueillis en superstars. «[Le gouvernement libéral] avait tort de prétendre que nous n'étions qu'une minorité, a lancé Jeanne Reynolds, faisant allusion à la grande marche au centre-ville qui a attiré 200 000 personnes hier. Nous n'en avons pas fini avec lui!»
Au même moment, un autre spectacle postmanifestation se tenait au National, présentant des groupes et artistes émergents et engagés.
Le spectacle, organisé par la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), marquait l'appui de plusieurs artistes à la cause.
D'abord, l'appui de l'Union des artistes qui a de nouveau dénoncé le refus du gouvernement de négocier avec les étudiants. «Le gouvernement doit être à l'écoute de ses citoyens et doit chercher à mettre en place un climat propice aux solutions, avec les représentants des associations étudiantes», a déclaré Louis-George Girard, au nom de l'Union.
Le comédien Paul Ahmarani, animateur du spectacle, en a rajouté. «On n'est pas des pions des nombreux plans de monsieur Charest», a-t-il dit avant de laisser la voix des artistes «faire écho à notre clameur». Les bravos et les encouragements ont en effet fusé de toute part sur scène.
La «Chorale des grévistes» à trois voix a lancé la soirée, chantant à «Monsieur le Premier Ministre» qu'ils ne peuvent «concevoir cette hausse grossière que vous comptez faire sans notre consentement», puis «vous direz "privilège", je parlerai de "droit"».
Jérôme Minière a enchaîné avec la pièce Le vrai le faux, de son dernier album du même nom. Il s'est dit très amusé par les slogans des étudiants.
Chloé Sainte-Marie a ensuite fait son effet en remplaçant le mot «madame» par «Charest» dans To be or not to be la vie, écrite par Gilles Carle.
Puis, c'était Paul Piché. «Merci de ne pas lâcher», a-t-il dit, avant de lancer sa toute première chanson composée pendant qu'il était un jeune étudiant: Y'a pas grand-chose dans l'ciel à soir. Ça tapait fort des mains au parterre.
Nomadic Massive, Manu Militari, Dan Bigras, des Hommes rapaillés (Louis-Jean Cormier, Michel Rivard, David Marin, Martin Léon), Les Zapartistes, Tomas Jensen, Paul Cargnello et Ivy ont tour à tour pris la scène. «Ce gouvernement essaie de vous faire à vous ce qu'il fait aussi avec les autres: vous vendre les droits que vous avez déjà», a dit Dan Bigras aux étudiants.
La soirée s'est terminée avec le groupe Misteur Valaire.
Les deux porte-parole de la CLASSE, Jeanne Reynolds et Gabriel Nadeau-Dubois, ont été littéralement accueillis en superstars. «[Le gouvernement libéral] avait tort de prétendre que nous n'étions qu'une minorité, a lancé Jeanne Reynolds, faisant allusion à la grande marche au centre-ville qui a attiré 200 000 personnes hier. Nous n'en avons pas fini avec lui!»
Au même moment, un autre spectacle postmanifestation se tenait au National, présentant des groupes et artistes émergents et engagés.