Le «saint Patrick» de Pellan pourra de nouveau être vu du public

Le « saint Patrick » d’Alfred Pellan a trouvé sa nouvelle demeure. La murale de céramique jadis menacée sera finalement exposée au public au sein de la Société d’histoire de la Haute-Yamaska.
La mosaïque datant de 1958 a été retirée des murs extérieurs d’une ancienne école irlandaise de Granby vouée à la démolition. Après plusieurs tergiversations, la Ville de Granby avait décidé de la conserver grâce à un soutien de près de 80 000 $ de Québec.
Cette murale a trouvé son ultime domicile dans les bureaux de la Société d’histoire de la Haute-Yamaska, a confirmé vendredi matin la mairesse Julie Bourdon. « Ces bureaux sont à l’intérieur du même bâtiment que la MRC de La Haute-Yamaska », que l’on reconstruit à l’endroit où se dressait l’école irlandaise, explique-t-elle. « C’est physiquement au même endroit, mais pas sur le mur extérieur, plutôt à l’intérieur. Ça vient boucler la boucle. »
Le public pourra librement admirer cette œuvre d’art patrimoniale puisque les locaux de la société d’histoire seront ouverts à tous. L’œuvre de 840 kilogrammes est monumentale : elle mesure 2,3 mètres de large et 3,6 mètres de haut. Installer de nouveau cette murale à l’extérieur soulevait d’ailleurs « différents enjeux techniques », note l’élue.
« Saint Patrick » devrait être de nouveau visible au public à l’automne, « si tout va bien », de dire la mairesse Bourdon. D’ici là, quelques travaux de restauration permettront de garder l’œuvre en bon état. La facture totale de ce travail n’a pas été dévoilée.