Quoi surveiller aujourd’hui?
-
Trudeau et les oppositions
Justin Trudeau devra encore composer avec le dossier de l’ingérence électorale de la Chine au Canada, au deuxième jour de la reprise des travaux par le Parlement d’Ottawa.
Le premier ministre fédéral a annoncé lundi soir la nomination d’un rapporteur spécial indépendant dans le dossier, dont la tâche sera entre autres de juger si une enquête publique est nécessaire. Les partis d’opposition risquent fort d’exprimer leur mécontentement.
Par ailleurs, la ministre de la Défense nationale, Anita Anand, doit témoigner devant le comité parlementaire examinant l’affaire du ballon de surveillance chinois abattu il y a quelques semaines.
-
Ursula von der Leyen au parlement d’Ottawa
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est de passage au Canada depuis lundi soir. La représentante des 27 pays de l’Europe sera reçue ce soir à 18h30 au parlement d’Ottawa. Elle doit prononcer un discours dans l’enceinte des Communes.
Mme von der Leyen compte bien discuter de coopération énergétique avec Justin Trudeau. Elle a déjà exprimé son intention d’aborder l’exportation d’hydrogène «renouvelable» et de gaz naturel liquéfié.
-
Régularisation des travailleurs
Différents organismes, dont le Centre des travailleuses et travailleurs immigrants, prendront la parole à 10h au sujet de la régularisation des immigrants sans statut. Il sera entre autres question de «la régularisation comme voie pour réparer les violences faites aux femmes». Ottawa travaille actuellement à un programme de régularisation des travailleurs sans papiers qui contribuent aux communautés canadiennes.
La semaine dernière, Québec solidaire a proposé l’instauration d’un programme de régularisation des personnes sans statut qui résident actuellement au Québec et qui sont au pays depuis au moins cinq ans.
-
Jour de grèves en France
La réforme des retraites proposée par le président Emmanuel Macron reste très impopulaire en France. Un sixième jour de grèves et de manifestations est prévu aujourd’hui, et les syndicats ont prédit la paralysie du pays. Le secteur des transports, notamment les services de train et le trafic aérien, sera sans conteste touché par le mouvement.
Le gouvernement Macron veut notamment faire passer l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.