Des groupes environnementaux et autochtones contestent ce matin devant la Cour fédérale à Ottawa l’approbation du projet pétrolier Bay du Nord par le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault.  

La fondation Sierra Club Canada, Équiterre et les neuf communautés micmaques du Nouveau-Brunswick estiment que l’exploitation pétrolière à l’est des côtes de Terre-Neuve va à l’encontre des cibles de réduction des GES du Canada et pourrait « causer des dommages cataclysmiques » à l’écosystème marin. Ils affirment aussi que le fédéral « n’a absolument pas respecté son obligation » de consulter les communautés autochtones.

Une manifestation de soutien aura également lieu dans la capitale canadienne. Bay du Nord pourrait produire près d’un milliard de barils de pétrole. Une estimation bien supérieure à celle qui avait été faite lors de l’approbation par le ministre Guilbeault, en avril 2022.

Le comité fédéral permanent de la procédure se réunit de 15 h à 17 h pour discuter d’ingérence étrangère dans les élections. Cette réunion se tient au lendemain d’un rapport sur les élections de 2021 dans lequel les services de renseignement de sécurité canadiens font état de tactiques utilisées par la Chine pour promouvoir ses intérêts — et ce, même en dehors des périodes électorales.  

Parmi les témoins qui seront entendus à la Chambre des communes figurent Jody Thomas, conseillère en sécurité nationale et au renseignement du Bureau du Conseil privé, Shawn Tupper, sous-ministre de la Sécurité publique, et Cindy Termorshuizen, sous-ministre déléguée aux Affaires étrangères.

Cette semaine, les grandes banques canadiennes dévoilent leurs résultats pour le premier trimestre de 2023. Après la Banque Laurentienne, c’est au tour de la Royale, à 8 h, puis de la Banque Nationale, à 13 h, de faire le point sur ce début d’année.  

La Banque Laurentienne a affiché, hier, des résultats supérieurs aux attentes, même si sa rentabilité s’est détériorée.

Les ministres des Affaires étrangères du G20 se réunissent à New Delhi aujourd’hui et demain, sur fond de guerre en Ukraine et de tensions entre la Chine et les États-Unis. La responsable canadienne, Mélanie Joly, sera présente.  

Selon Reuters, l’Inde souhaite orienter les discussions vers les changements climatiques et la dette des pays en développement. L’invasion russe de l’Ukraine sera aussi à l’ordre du jour.

Lors du dernier G20, rassemblant celui-là les ministres des Finances, les pays n’étaient pas parvenus à un communiqué commun en raison de divergences avec la Chine à propos de la guerre en Ukraine.