Un an après le Convoi de la liberté, la sécurité du Parlement attend 500 manifestants

Le Service de protection parlementaire s’attend à ce que 500 manifestants convergent vers Ottawa en fin de semaine pour souligner le premier anniversaire du Convoi de la liberté, qui avait occupé le centre-ville de la capitale en 2022.
Cette agence fédérale responsable de la sécurité sur la colline du Parlement prévient qu’elle réduira certains accès aux édifices.
Le public peut toujours utiliser les portes du centre et de l’est pour accéder à la pelouse de la colline du Parlement, mais pas les portes les plus près de l’édifice de l’Ouest, où le caucus libéral est réuni en fin de semaine en prévision de la rentrée parlementaire de lundi.
Pour en savoir plus :
Le Service de protection parlementaire indique que les visites publiques du parlement ont été annulées et que la Police d’Ottawa fera respecter l’interdiction des véhicules sur la rue Wellington, qui longe la colline du Parlement.
Le conseil municipal d’Ottawa a voté cette semaine pour rouvrir la rue Wellington aux véhicules dès le mois de mars, après une fermeture complète d’un an.
Des poids lourds avaient occupé l’an dernier la rue Wellington pendant trois semaines, jusqu’à ce que le gouvernement libéral invoque la Loi sur les mesures d’urgence.
Manque de 141 000 $ de contraventions
Un an après l’arrivée à Ottawa du Convoi de la liberté, la Ville affirme qu’environ la moitié de la valeur de toutes les contraventions distribuées lors de ces manifestations a été reçue jusqu’ici.
Entre le 28 janvier et le 18 février 2022, les autorités ont distribué à Ottawa 3812 contraventions municipales pour stationnement interdit et 318 avis d’infraction provinciale pour stationnement illégal, y compris sur des propriétés privées et dans des zones de stationnement interdit.
Ces amendes totalisent 320 545 $, mais un peu plus de 141 000 $ sont encore à recouvrer.
Les amendes impayées peuvent entraîner un refus d’immatriculation, mais elles peuvent aussi être transférées à la facture de taxe foncière, saisies sur le salaire ou renvoyées à une agence de recouvrement — bien qu’il ne soit pas clair si la Ville d’Ottawa a adopté l’une de ces mesures.
Ces manifestations de près de trois semaines ont coûté environ 7 millions de dollars à la Ville d’Ottawa et 55 millions à la police municipale.
Les manifestants qui ont bloqué les rues du centre-ville de la capitale voulaient marquer leur opposition aux mesures sanitaires liées à la COVID-19 — et plus généralement au gouvernement libéral de Justin Trudeau.
La Ville d’Ottawa a demandé au gouvernement fédéral de prendre en charge ces dépenses extraordinaires, mais aucune annonce n’a été faite jusqu’ici.