En photo | Singapour dans l’oeil de Valérian Mazataud
Promenade photographique à Singapour. Quels que soient les marqueurs culturels des quartiers de la ville, on comprend aisément son histoire récente, liée à son développement accéléré.

1
Vue sur le quartier des affaires. Singapour, petit pays de 5,6 millions d’habitants à la pointe de la Malaisie, transpire de modernité. À force de sable et de béton, on y agrandit le territoire aux dépens de la mer. L’essentiel de ce qu’on voit sur cette photo tient sur du sol neuf. Valérian Mazataud Le Devoir

2
Le pays a connu un développement exponentiel depuis son indépendance, en 1965. Des vestiges d’un temps presque révolu, comme ces radeaux d’éleveurs traditionnels de moules dans le havre de Serangoon, persistent néanmoins. Valérian Mazataud Le Devoir

3
À quelques kilomètres de là, dans le minuscule parc de Pasir Ris, le béton fait place à la mangrove. Des serpents et des varans malais vivent dans cette forêt qui est inondée par l’eau salée de la mer lors de chaque marée haute. Valérian Mazataud Le Devoir

4
En arrière des « shop houses » traditionnelles du quartier chinois, les travaux pour construire de nouvelles tours dans le centre-ville vont bon train. Malgré tout, les communautés fondatrices chinoises, malaises et indiennes coexistent. Elles bénéficient chacune d’un quartier historique préservé du développement immobilier incessant. Valérian Mazataud Le Devoir

5
Vue vers le centre-ville depuis le toit du Pinnacle@Duxton, un immeuble de logements sociaux haut de gamme. Centre financier d’envergure internationale, la cité-État agit comme un véritable aimant à richesse. Maintenant que Taïwan et Hong Kong font l’objet de risques géopolitiques, la convergence des fortunes vers Singapour s’accentue. Valérian Mazataud Le Devoir

6
Les travailleurs étrangers, d’Inde, du Sri Lanka ou du Bangladesh, tiennent à bout de bras le secteur de la construction à Singapour, mais aussi celui de l’aide domestique. La population non résidente du pays compte 1,6 million de personnes, soit plus du quart de la population totale. Valérian Mazataud Le Devoir

7
Cérémonie à l’occasion de la très populaire fête de Deepavali au temple Sri Veeramakaliamman dans Little India. À Singapour, chaque communauté religieuse possède ses propres jours fériés reconnus officiellement. Pour les travailleurs venus du sous-continent, la fête est l’occasion d’une rare journée de repos. Valérian Mazataud Le Devoir

8
Des hommes hindous achètent des bijoux à l’occasion de la fête de Deepavali dans une bijouterie de Little India. C’est l’un des rares luxes que se permettent des ouvriers immigrés, qui envoient une grande partie de leurs salaires à leurs familles restées dans le sous-continent indien. Valérian Mazataud Le Devoir

9
Dans la section réservée aux clients privilégiés de l’hippodrome Singapore Turf Club, des parieurs analysent montures et cavaliers avant de faire leurs paris à l’occasion de la Queen Elizabeth II Cup. Valérian Mazataud Le Devoir

10
Les courses de chevaux attirent des parieurs de toutes les classes sociales. Pour les Singapouriens, généralement très stoïques et disciplinés, c’est une rare occasion de se laisser aller à un peu d’exubérance, de crier comme cet homme, voire de… laisser traîner des papiers au sol ! Valérian Mazataud Le Devoir

11
Une femme coupe des bandes de tissu dans le quartier chinois. Singapour compte quatre langues officielles : l’anglais (qui est la langue commune), le malais, le mandarin et le tamoul. Le gouvernement met des mesures en place pour que les Chinois, fortement majoritaires, n’imposent pas totalement leur culture. Valérian Mazataud Le Devoir

12
Le quartier chinois, autrefois quartier des classes laborieuses, est aujourd’hui un endroit tape-à-l’oeil fréquenté par les touristes. À Singapour, pour parer aux pluies tropicales abondantes et soudaines, on installe souvent des toits au-dessus des trottoirs et des espaces publics. Valérian Mazataud Le Devoir

13
Une simple offrande de nourriture posée au sol avec deux bougies rouges marque l’entrée dans le quartier chinois où, en dehors des zones les plus touristiques, subsistent les traditions ancestrales. La génération née dans les années 1940 et 1950 a connu d’importants bouleversements culturels qui façonnent encore le pays. Valérian Mazataud Le Devoir

14
Les Malais, qui pratiquent l’islam, sont le second groupe ethnique en importance. Les Singapouriens accordent une grande importance au respect des religions. Dans le quartier Kampong Glam, un haut lieu historique de la ville, le dôme de la mosquée du Sultan brille de mille feux. Valérian Mazataud Le Devoir