Omicron est relativement moins dangereux que les autres variants

Les preuves s’accumulent concernant la faiblesse relative du variant Omicron.
Daniel Leal Agence France-Presse Les preuves s’accumulent concernant la faiblesse relative du variant Omicron.

Ce texte est tiré du Courrier du coronavirus du 20 juin, le dernier de la série. Pour vous abonner à l'une de nos infolettres, cliquez ici.

Omicron provoquerait moins de symptômes à long terme que les variants précédents, selon la première étude d’envergure sur le sujet.

Des chercheurs britanniques concluent qu’Omicron est relativement moins dangereux sur le plan individuel que ses confrères variants. Pour y arriver, ils ont comparé 56 003 adultes déclarés positifs pour la première fois entre le 20 décembre 2021 et le 9 mars 2022 avec 41 361 adultes déclarés positifs pour la première fois entre le 1er juin 2021 et le 27 novembre 2021.

Parmi les cas d’Omicron, 4,5 % des patients ont connu une COVID longue, tandis que parmi les cas Delta, ce taux avoisinait les 11 %. La « COVID longue » est dans ce cas reconnue si un patient présente encore des symptômes quatre semaines après leur apparition.

« Les cas d’Omicron étaient moins susceptibles de subir une COVID longue pour tous les calendriers de vaccination », notent les chercheurs.

L’étude a été publiée dans la revue The Lancet et a été révisée par les pairs. Il s’agit de la première étude de cette envergure sur le sujet, selon les auteurs.

Ces résultats concordent avec ceux d’autres études indiquant que le variant Omicron est moins dangereux que les autres, mais pas bénin pour autant.



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