19 000 cyclistes pédalent au Tour de l’Île

Alors qu’elle avait été annulée en 2020 et tenue avec un nombre de participants limité à 9000 à l’automne 2021, l’activité était de retour en grand cette année.
Photo: Valérian Mazataud Le Devoir Alors qu’elle avait été annulée en 2020 et tenue avec un nombre de participants limité à 9000 à l’automne 2021, l’activité était de retour en grand cette année.

Ce sont 19 000 cyclistes qui ont pris part à la 37e édition du traditionnel Tour de l’Île, dimanche à Montréal, tenu dans le cadre du Festival Go Vélo.

Les sportifs ont profité d’une journée ensoleillée pour compléter les 36 kilomètres que comptait le circuit. Le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, et la ministre québécoise de la Métropole, Chantal Rouleau, étaient notamment présents. Alors qu’elle avait été annulée en 2020 et tenue avec un nombre de participants limité à 9000 à l’automne 2021, l’activité était de retour en grand cette année.

Vendredi soir, 18 000 cyclistes se sont quant à eux présentés au Tour la Nuit. Selon un communiqué de presse émis par le festival, il s’agit d’une « édition record » pour cette activité nocturne qui fêtait sa 23e édition. Le Tour de l’Île concluait une semaine où le vélo a été mis à l’honneur à Montréal, avec entre autres la venue en ville de Stein van Oosteren, auteur de l’essai Pourquoi pas le vélo?, qui prêche pour davantage d’incitatifs pour les cyclistes en milieu urbain. La prochaine édition du Festival Go Vélo aura lieu du 28 mai au 4 juin 2023.

Fêter le vélo

 

« Ce qui est vraiment le plus intéressant pour nous avec le Tour de l’Île c’est vraiment les familles et les enfants, les sourires, les gens qui sont contents, qui sont là pour célébrer et c’est vraiment une fête, c’est vraiment festif, accessible à tous », a expliqué le président-directeur général de Vélo Québec, Jean-François Rheault, en entrevue à La Presse canadienne.

Selon lui, le Tour de l’Île permet d’« expérimenter la ville à taille humaine dans une ambiance festive pour se réapproprier l’espace public ». En plein milieu de la rue et loin du bruit des voitures, on peut « voir la ville différemment » et apprécier l’architecture des bâtiments d’un tout nouveau point de vue.

« Toutes ces personnes dans les rues pour célébrer le vélo, c’est vraiment un moment unique », a-t-il souligné.

De plus, faire de la bicyclette en ville peut être intimidant pour plusieurs, alors qu’« il y a toujours des gens qui ne se sentent pas en sécurité ». Ainsi, expérimenter dans un parcours sécurisé peut aider à prendre de l’assurance, a-t-il dit, faisant valoir que « ce que les participants disent, c’est qu’après le Tour de l’Île, ils font plus de vélo ».

Avec La Presse canadienne

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