La grand-mère de la «fillette de Granby» veut s’adresser au juge

Comme la belle-mère de l’enfant a été déclarée coupable de meurtre au second degré, elle écope automatiquement d’une peine de prison à vie. Reste à savoir la période de temps minimale avant qu'elle obtienne le droit de demander une libération conditionnelle.
Photo: Catherine Legault Archives Le Devoir Comme la belle-mère de l’enfant a été déclarée coupable de meurtre au second degré, elle écope automatiquement d’une peine de prison à vie. Reste à savoir la période de temps minimale avant qu'elle obtienne le droit de demander une libération conditionnelle.

La grand-mère de la « fillette de Granby » veut s’adresser au juge avant qu’il ne décide pour combien de temps il va envoyer la belle-mère de l’enfant derrière les barreaux.

Celle-ci a été reconnue coupable jeudi par un jury du meurtre au second degré de la petite fille de 7 ans, ainsi que de l’avoir séquestrée en l’entourant de ruban adhésif, au terme d’un procès qui a duré près de deux mois.

Les observations sur la peine qui sera imposée à la femme de 38 ans auront lieu le 17 décembre au palais de justice de Trois-Rivières.

Lors d’une brève audience vendredi matin devant le juge Louis Dionne de la Cour supérieure, qui a présidé ce procès, le procureur de la Couronne, Me Jean-Sébastien Bussières, lui a fait part du fait que la grand-mère de l’enfant veut lire une lettre à cette occasion.

Il est fréquent que les proches des victimes s’adressent au tribunal pour faire part de leur douleur et exprimer comment leur disparition a eu un impact sur leur vie.

Le magistrat a acquiescé et a rappelé aux avocats qu’il s’attendait à des arguments détaillés sur la peine à être imposée, notamment sur tous les facteurs aggravants et atténuants qui s’appliquent à son cas.

Comme la femme a été déclarée coupable de meurtre au second degré, elle écope automatiquement d’une peine de prison à vie. Il ne reste qu’à décider de la période de temps minimale avant qu’elle ait le droit de demander une libération conditionnelle. Elle peut varier de 10 à 25 ans vu la nature du crime pour lequel elle a été condamnée.

Une peine sera aussi déterminée pour l’accusation de séquestration dont elle a été reconnue coupable.

Il est possible que la belle-mère de la fillette fasse appel des deux verdicts de culpabilité.

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